Pendant cinquante ans, Frédéric Dard, l’auteur des truculents « San-Antonio », s’est largement payé la tête du quotidien du soir, qui n’a pas non plus ménagé ses critiques à son égard. Une profonde admiration mutuelle a pourtant lié ces deux pôles opposés de l’art de la plume. Et, si l’œuvre d’un écrivain très populaire mais longtemps méprisé par ses pairs a enfin bénéficié d’une aura littéraire, c’est aussi grâce au « Monde ».
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