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Primes JO : cheminots, pompiers, policiers… Ce qu’ils ont obtenu


Alors que la flamme olympique tient le rythme de son parcours à travers les villes et villages de France, Paris poursuit sa mue pour la cérémonie d’ouverture. Et alors que la période des Jeux olympiques, allant du 26 juillet au 11 août, demande une implication particulière de certaines professions, essentielles au bon fonctionnement de l’événement (policiers, médecins, conducteurs de bus, trains, métro ou encore éboueurs…), l’obtention de primes semble encore problématique.

Mardi 21 mai, les cheminots de la SNCF ont fait grève pour mettre la pression sur leur direction pour obtenir de meilleures primes, à la veille d’une réunion décisive.

Au lendemain de ce mouvement social très suivi en Ile-de-France, une table ronde “d’un peu plus de quatre heures” avec les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF (CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots) s’est déroulée mercredi en présence du PDG Jean-Pierre Farandou. A l’issue de cette table ronde, la direction de la SNCF a proposé une prime journalière de 95 euros bruts pour les cheminots qui travailleront pendant les Jeux olympiques et paralympiques, quel que soit leur métier, avec un plafond de 1900 euros. Les syndicats ont jusqu’au 4 juin pour donner leur réponse. Avant cette annonce, le syndicat SUD-Rail avait déploré que seule une indemnité de 50 euros brut par jour travaillé pendant les compétitions avait été prévue.

Mardi, les salariés du groupe Aéroports de Paris (ADP) ont eux aussi débrayé, pour obtenir une “gratification homogène”. “Les 1 500 volontaires qui vont venir renforcer les effectifs ont droit à 70 euros brut par vacation travaillée, mais pas les salariés présents dans l’aéroport toute l’année, c’est inacceptable”, s’agaçait Daniel Bertone, secrétaire général de la CGT-ADP dans les colonnes du Parisien.

Jusqu’à 2 500 euros de prime à la RATP

D’autres professions, dont les médecins, les éboueurs ou encore les agents de la fonction publique ont déjà négocié leurs primes. Selon nos confrères de RTL, ces primes devraient coûter entre 75 et 235 millions d’euros. Soit 5 % du budget total des JO.

Les mieux lotis devraient être les salariés de la RATP en vacation pendant les deux semaines olympiques. Les conducteurs de métro ont obtenu la semaine dernière des primes allant de 1600 à 2500 euros.

Chez les forces de l’ordre, les 35 000 policiers et gendarmes mobilisés recevront 1 000 euros pour ceux qui réduisent leur période de congés. Dans le détail, ce sera 1 600 euros pour ceux qui se trouvent dans un département accueillant une épreuve olympique et 1 900 pour ceux qui sont en Ile-de-France.Dans les hôpitaux de l’AP-HP, seul le personnel mobilisé en renfort pourra prétendre à des primes. Ce sera 800 euros par semaine pour un agent d’entretien, et jusqu’à 2 500 euros pour un médecin. Les éboueurs ont également récemment trouvé un accord avec la mairie de Paris, pour des primes allant de 600 à 1 900 euros en fonction du degré supplémentaire de la charge de travail.

Mais les négociations sont loin d’être terminées pour tout le monde. Le 16 mai, au moins 1 800 pompiers, encadrés par d’importants effectifs des forces de l’ordre, ont défilé dans les rues de Paris, pour obtenir une prime pour les Jeux olympiques. “L’une de nos préoccupations immédiates est l’égalité dans le traitement par rapport à la prime JO. On veut être traités comme les policiers et les gendarmes”, a déclaré à l’AFP Sébastien Delavoux, représentant syndical de la CGT Sdis.




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