Vingt-quatre ministres du gouvernement sortant étaient candidats à ces élections législatives anticipées, et leurs destins sont pour l’instant encore assez incertains. Le Premier ministre sortant Gabriel Attal s’en sort bien, avec 43,9 % des scrutins, 9 points devant la candidate du Nouveau Front populaire. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est arrivé en tête (36 %) dans sa circonscription dans le Nord, est talonné par le candidat du Rassemblement national, Bastien Verbrugghe (34,3 %).
Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères sortant et patron du parti présidentiel, est quant à lui arrivé assez largement en tête (46,1 %) dans sa circonscription des Hauts-de-Seine, devant la candidate du Nouveau Front populaire.
> Notre direct à lire ici.
La plupart des ministres sont pour l’instant en ballottage défavorable. C’est le cas d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, distancée de plus de 18 points par le candidat du RN.
Plusieurs anciens membres du gouvernement sont également arrivés en seconde position, comme l’ex-ministre du Logement Guillaume Kasbarian, à quatre points du candidat RN, ou encore l’ex-ministre de la Santé Frédéric Valletoux, à moins de deux points du candidat du parti de Jordan Bardella.
Source