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Louer son parking pendant quelques heures, une semaine ou un mois ? C’est possible (et rentable)


Des entreprises comme Yespark ou Zenpark proposent, via une application connectée, des stationnements à l’heure, la journée, la semaine ou le mois. Leur rôle consiste à mettre en relation des conducteurs avec des emplacements de parking vides. Alors que les mairies suppriment de plus en plus de stationnements et que le trafic reste soutenu, se garer devient un défi dans certaines agglomérations. Pourtant, Yespark évalue à 400 000 le nombre de places non utilisées en France.

Le parc locatif de ces acteurs est principalement composé de places vacantes de parkings publics ou d’entreprises, ces dernières n’étant pas utilisées par les salariés le week-end. Zenpark, quant à lui, revendique 300 sociétés partenaires. Mais si votre emplacement personnel est bien situé – en centre-ville, à proximité d’une gare ou d’un aéroport – et qu’il est facilement accessible, notamment pour les véhicules de grande taille, il pourra aussi intéresser ces prestataires.

Accord préalable des copropriétaires

Pour savoir si vous êtes éligible, rien de plus simple ! Les deux sociétés fonctionnent de la même manière : elles récupèrent des informations sur votre place – adresse, caractéristiques… – et si celle-ci entre dans leur cahier des charges, elles posent un boîtier connecté sur votre immeuble. Il permet, ensuite, aux locataires d’accéder au parking avec leur smartphone via l’application, sans avoir à vous solliciter. Attention, “la pose du boîtier nécessite l’accord préalable des copropriétaires en assemblée générale”, rappelle Charles Pfister, cofondateur de Yespark. Un élément à anticiper sous peine de perdre de précieux mois avant la mise en œuvre du dispositif. Veillez aussi à vérifier votre règlement de copropriété, ce dernier pouvant interdire la location à des non-résidents.

Une fois connecté, votre parking rejoint le parc locatif du prestataire et peut être loué d’un simple clic par ses utilisateurs. La plateforme vous conseille pour trouver le juste prix à proposer. Vous percevez ensuite, tous les mois, les loyers, dont sont déduits les honoraires de gestion. Ceux-ci sont variables selon la ville et la rentabilité prévisionnelle locale.

400 à 500 euros de revenus mensuels à Paris

Ce système présente un avantage de taille : vous optimisez vos revenus puisqu’une place se loue plus cher sur courte période. Vous pouvez espérer entre 400 et 500 euros mensuels en moyenne pour un parking bien placé à Paris, contre moitié moins s’il était loué à l’année. Bien sûr, ce montant sera moins élevé dans une ville où la tension est moindre. Atout supplémentaire : vous pouvez continuer de garer votre véhicule dans votre parking et choisir de le mettre en location seulement quand vous ne l’occupez pas. “Nous louons, par exemple, des parkings les week-ends ou pendant la journée mais pas la soirée”, indique Charles Pfister. Dans ce cas, le rendement sera moindre, mais votre place sera rentabilisée quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Bon à savoir : Yespark et Zenpark ne sont pas réservés aux seuls cœurs de métropoles, mais opèrent dans de nombreuses villes, et même à la campagne.

A condition de ne pas utiliser votre place, vous pouvez aussi faire appel à des sociétés comme Garetabecane. Pour le moment, elle n’est implantée qu’à Lille et Paris ainsi que sa proche couronne, mais sera accessible dans d’autres métropoles en 2025. Cette société transforme les emplacements en plusieurs parkings pour deux roues et les loue pour de longues durées. “Selon les cas, nous pouvons garer de trois à cinq motos à la place d’une voiture”, explique Barnabé Gauquelin, le cofondateur de l’entreprise.

L’avantage est immédiat car vous engrangez davantage de loyers chaque mois : là où un automobiliste paie 120 euros pour un emplacement, un motard règle environ 80 euros. Cela signifie qu’avec trois places de deux-roues, vous doublez vos revenus. Vous pourrez aussi rentabiliser plus facilement une place étroite ou mal située, entre deux poteaux par exemple. Gardez en tête que ces rentrées additionnelles sont soumises à l’impôt, dans la catégorie des revenus fonciers. De ce fait, elles doivent être intégrées à vos revenus et seront soumises au barème progressif.




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