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En Thaïlande, le Premier ministre Srettha Thavisin destitué par la justice


La justice thaïlandaise, la Cour constitutionnelle, a destitué, ce mercredi 14 août, le Premier ministre Srettha Thavisin, accusé d’avoir violé des règles d’éthique fixées dans la Constitution en ayant nommé un ministre condamné en 2008 à une peine d’emprisonnement. Les juges ont décidé, à 5 votes contre 4, de “mettre fin” à la fonction de Srettha Thavisin, a déclaré le juge Punya Udchachon, lors de la lecture de la décision.

“Je respecte la décision. Je répète que, pendant presque un an à ce poste, j’ai fait de mon mieux pour diriger le pays avec honnêteté”, a déclaré Srettha Thavisin aux journalistes, depuis le siège du gouvernement à Bangkok.

Un nouveau chambardement guette le royaume, une semaine après la dissolution du principal parti d’opposition et le bannissement pour dix ans de son leader Pita Limjaroenrat, prononcés par les mêmes juges. Cette décision a marqué un recul des libertés démocratiques en Thaïlande, ont dénoncé l’ONU, Washington et des groupes de défense des droits humains.

Un pays miné par l’instabilité

La deuxième économie d’Asie du Sud-Est possède un long historique d’instabilité et d’immixtions de l’armée ou de la justice dans le système politique, mais les observateurs anticipent aujourd’hui le maintien de Srettha Thavisin.

Srettha Thavisin est accusé d’avoir enfreint des règles éthiques fixées dans la Constitution, en nommant comme ministre Pichit Chuenban, un avocat condamné en 2008 à six mois de prison dans une affaire de corruption. La Constitution entrée en vigueur en 2017 dispose qu’un ministre doit présenter une “intégrité évidente” et une attitude qui ne soit pas contraire à “des standards éthiques”.




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