Empêcher à tout prix que l’histoire ne se répète. Après l’arrêt des meetings extérieurs durant plusieurs semaines à la suite de la tentative d’assassinat dont il a été victime, Donald Trump sera désormais protégé lors de ses apparitions par un nouveau plan de sécurité mis sur pied par les services secrets américains (Secret service), rapporte le média américain ABC ce jeudi 15 août. Le 13 juillet, il avait été la cible de plusieurs coups de feu tirés dans sa direction, dont un lui avait éraflé l’oreille lors d’un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, à quelques mois de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.
Cette attaque – qui a boosté pendant plusieurs jours l’attention portée au tonitruant candidat républicain – est depuis considérée comme la plus grande brèche sécuritaire imputée aux services secrets depuis la tentative d’assassinat ratée de peu du président Ronald Reagan à l’extérieur du Hilton Hotel à Washington, il y a quarante ans. Avant lui, c’était le président John F. Kennedy qui lui, n’avait pas survécu aux coups de feu tirés vers sa limousine à Dallas en 1963.
Si Donald Trump n’est pour l’heure que candidat à sa réélection, hors de question de prendre le moindre risque. Le plan des services secrets, mis en place à la demande du ministère de la Défense, laisse peu de failles : il consiste à ériger tout autour de l’ancien président américain un mur en verre pare-balles durant ses apparitions publiques, selon les informations transmises au Washington Post par un officiel des services secrets.
Des boîtes en verre disséminées dans le pays
Une mesure habituellement réservée aux présidents et vice-présidents en exercice lorsque cela est jugé nécessaire lors d’apparitions extérieures, qui pourrait d’ailleurs être également mise en place durant les meetings de la vice-Présidente et candidate démocrate Kamala Harris lors de ses prochains meetings en extérieur. Habitué à ne pas toujours respecter les protocoles de sécurité, Donald Trump pourrait donner du fil à retordre aux services secrets dans les semaines à venir. Selon la source du Washington Post, des boîtes en verre blindé ont commencé à être stockées aux quatre coins du pays afin d’éviter un fastidieux transport des matériaux en camion, en cas de meeting extérieur du candidat.
D’autres moyens techniques (l’utilisation de drones est évoquée) – traditionnellement non fournies aux candidats à la présidentielle – seront adoptés afin de protéger Donald Trump, selon le média américain. Si les meetings en intérieure devraient désormais être favorisés, l’ancien président insiste pour continuer à faire campagne à l’extérieur, évoquant un nouveau meeting à Butler sur le lieu de sa tentative d’assassinat. Entouré, cette fois, d’une protection de verre impénétrable.
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