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Jeux Paralympiques : les cinq temps forts de la cérémonie d’ouverture


Paris a lancé, mercredi 28 août, devant un superbe panorama ses premiers Jeux paralympiques, espérant prolonger l’esprit de fête des JO, et sensibiliser à la cause du handicap.

Au total, 140 danseurs, dont 16 ayant un handicap, et 4 400 parasportifs provenant de 182 délégations ont fait le show depuis les Champs Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Baptisé “Paradoxe”, le spectacle a duré plus de trois heures. La cérémonie d’ouverture a démarré par la diffusion d’un film mettant en scène le nageur handisport Théo Curin dans un taxi recouvert de Phryges, mascottes de l’événement.

Chilly Gonzales entouré de danseurs en situation de handicap

En peignoir et charentaises noires sur un vêtement blanc, l’artiste canadien inclassable et collaborateur des Daft Punk a ensuite interprété au piano “Countdown”, morceau composé par Victor Le Masne, dépositaire de la signature musicale des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Autour de lui évoluaient des danseurs valides et des danseurs en situation de handicap.

Chris chante sa version de “Non, je ne regrette rien” d’Édith Piaf

La scène a aussi accueilli l’interprétation de l’artiste Christine and The Queens, tout de rouge vêtu et juché sur un piano, sur “Non rien de rien”, version électro-pop de “Non, je ne regrette rien” chanté par Edith Piaf.

Le défilé des athlètes et la patrouille de France

Les 4400 paraathlètes ont défilé des Champs-Élysées jusqu’à la Concorde, accueillis par la patrouille de France au coucher de soleil. Le DJ Myd a officié derrière les platines, une immense cape bleu-blanc-rouge, couleurs du drapeau français, sur les épaules, finissant en longue traîne au pied de l’obélisque.

La délégation française a droit à une ovation à son entrée sur la place. “On commençait à avoir mal aux pattes d’attendre. D’avoir cette clameur, cette énergie du public, on a tout oublié et profité de l’instant, c’était un regain d’énergie fou. On a hâte de vivre ça en compétition”, a déclaré à l’AFP le para-judoka Hélios Latchoumanaya.

La performance émouvante de Lucky Love

“Qu’est-ce qui ne va pas avec mon corps ? Ne suis-je pas suffisant ?”, interroge l’artiste Lucky Love, en interprétant sa chanson “My ability” (“Ma capacité”). D’un côté, 140 danseurs valides – costumes noirs, lunettes de soleil, enfermés dans des mouvements répétitifs et saccadés, comme rigides au changement. D’un autre, une grosse quinzaine d’artistes en situation de handicap, habillés de bleu, blanc, rouge ou doré, en béquilles ou fauteuil, qui forment une joyeuse bande dansant de manière ample et libérée. Une performance à la fin de laquelle le chanteur jette sa veste pour montrer son bras gauche manquant.

L’arrivée de la flamme sur Sébastien Tellier

Cheveux longs, lunettes noires et casquette à paillettes, la figure de la French touch Sébastien Tellier a joué “La ritournelle”, son hit électro-pop suave, pour escorter l’arrivée de la flamme vers la fin de la cérémonie.

C’est le nageur Florent Manaudou qui est chargé du relais entre les Jeux olympiques et paralympiques : il passe la flamme à l’ancien champion de tennis-fauteuil Michael Jeremiasz, avant que ne se relaient des figures internationales du parasport comme l’escrimeuse italienne Bebe Vio, la para-cycliste américaine Oksana Masters ou l’athlète Allemand Markus Rehm qui s’est dirigé vers le Jardin des Tuileries, avant l’allumage de la vasque olympique.

Christine and the Queens aussi en clôture avec “Born to Be Alive”

Et pour finir, Christine and the Queens est réapparu juste après l’allumage de la vasque pour interpréter “Born to be alive”, le tube disco de Patrick Hernandez, sous la lumière des feux d’artifices marquant la fin de la cérémonie.





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