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Guerre en Ukraine : la Russie dit avoir déjoué des attaques nocturnes “massives” de drones


La Russie a affirmé, ce dimanche 1er septembre, avoir déjoué des attaques “massives” de drones ukrainiens dans la nuit visant 14 de ses régions et sa capitale Moscou, quelques jours après des frappes d’ampleur de l’armée russe contre des infrastructures énergétiques ukrainiennes. En parallèle, l’Ukraine poursuit son incursion dans la région frontalière de Koursk, dans l’espoir d’affaiblir les forces russes progressant dans le Donbass.

Les infos à retenir

⇒ Le ministère russe de la Défense affirme avoir abattu 158 drones ukrainiens.

⇒ Plus d’une dizaine de régions russes ont été visées par Kiev

⇒ La Russie compare l’incursion ukrainienne à Koursk aux attentats islamistes de 2004

La Russie dit avoir repoussé des attaques “massives” de drones ukrainiens

D’après le ministère russe de la Défense, sa défense antiaérienne a abattu, dans la nuit de samedi à dimanche, 158 drones explosifs ukrainiens au-dessus de 14 régions, en plus de Moscou – quelques jours après des frappes d’ampleur de l’armée russe contre des infrastructures énergétiques ukrainiennes. Le ministère a précisé dans un communiqué sur Telegram que le plus grand nombre d’entre eux (122) a été abattu au-dessus des régions de Koursk, Briansk, Voronej et Belgorod, toutes limitrophes de l’Ukraine. Deux engins ont été interceptés au-dessus de Moscou, la capitale située à plus de 500 de kilomètres de la frontière entre les deux pays, selon cette source.

Les services de secours, cités par les agences de presse russes, ont fait état d'”un incendie” à la raffinerie de pétrole de Kapotnia, dans le sud-est de Moscou. Un responsable local de la région de Moscou a par ailleurs déclaré que trois drones avaient tenté de frapper la centrale électrique au charbon de Kachira, sans faire “de victimes ni de dégâts”.

Ce n’est pas la première fois que Moscou – et sa région – sont visées par des attaques ukrainiennes, même si celles-ci restent rares. Le 21 août, elle avait subi “l’une des plus importantes” attaques venant d’Ukraine, selon Sergueï Sobianine, un proche du président russe Vladimir Poutine.

@lexpress

???? « Il ne faut pas sous-estimer ce qui s’est passé. C’est un exploit ». Où en est l’offensive ukrainienne dans la région russe de Koursk presque un mois après son déclenchement ? Notre décryptage, avec l’analyse du général Nicolas Richoux. #ukraine #koursk #russie #apprendresurtiktok #tiktokacademie #Sinformersurtiktok #newsattiktok

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Une dizaine de régions visées par ces attaques aériennes

Au total, une dizaine de régions russes ont été visées dans la nuit par le barrage de drones explosifs ukrainiens. “Nos défenseurs repoussent une tentative d’attaque massive de drones sur le territoire de la région de Briansk”, a rapporté le gouverneur de la région, Alexandre Bogomaz, qui n’a pas donné plus de détails. Dans la région de Belgorod, le gouverneur Viatcheslav Gladkov a déclaré que “les vitres de trois immeubles résidentiels de (la ville éponyme de) Belgorod sont endommagées”. “Dans une résidence privée, un entrepôt a été complètement détruit” a-t-il ajouté.

Cette attaque groupée de drones intervient quelques jours après que les infrastructures énergétiques de l’Ukraine ont été la cible de plus de 200 drones et missiles russes, dans le cadre de l’une des plus importantes attaques de ce type depuis le début de l’offensive russe il y a plus de deux ans et demi. Cela fait aussi près d’un mois que l’Ukraine a lancé une offensive d’ampleur dans la région russe de Koursk, prenant le contrôle de cent localités d’après Kiev, alors que les troupes russes poursuivent en parallèle leur poussée dans l’Est de l’Ukraine.

La Russie commémore les 20 ans des attaques islamistes de 2004

La Russie commémore ce dimanche les vingt ans de la prise d’otages menée par un commando islamiste dans une école de Beslan, dans le Caucase russe, qui s’est soldée par un massacre ayant fait 334 morts, dont 186 enfants, et traumatisé le pays. Le 20 août, le président russe Vladimir Poutine, déjà au pouvoir au moment de l’attentat, a visité pour la première fois l’école et a comparé ce massacre à l’offensive militaire ukrainienne en cours dans la région de Koursk.

“Tout comme nous avons combattu les terroristes, nous devons aujourd’hui combattre ceux qui commettent des crimes dans la région de Koursk, dans le Donbass”, a-t-il déclaré, en reprenant son argumentaire sur la “dénazification” de l’Ukraine.

Le 1er septembre 2004, un groupe armé composé de Tchétchènes et d’Ingouches entre dans l’école numéro Une de Beslan, dans la république russe d’Ossétie du Nord, et y séquestre plus de mille personnes dans des conditions atroces pendant une cinquantaine d’heures. Cet attentat, le plus meurtrier de l’histoire russe, est intervenu alors que la deuxième guerre de Tchétchénie opposait l’armée russe à une rébellion séparatiste progressivement islamisée.

Le 3 septembre, une double explosion à l’intérieur de l’école à l’origine inconnue sème la panique et pousse les forces russes à lancer un assaut chaotique se terminant dans un bain de sang. En 2017, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a reproché aux autorités russes un usage disproportionné de la force.





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