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Les “losers” de la présidentielle américaine : Bobby Kennedy, la malédiction des armes à feu


A deux mois de la présidentielle américaine, on part cette semaine à la rencontre de cinq “losers” historiques des élections en compagnie de Françoise Coste, professeure de civilisation américaine à l’Université Toulouse-Jean Jaurès. Dans ce troisième épisode, La Loupe dresse le portrait de Bobby Kennedy, qui a vu sa carrière politique brutalement arrêtée par la violence de la scène politique américaine.

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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Mathias Penguilly (écriture), Léa Bertrand (montage) et Jules Krot (réalisation).

Crédits : ABC News, ANC News, C-SPAN, HuffPost, INA, la Maison-Blanche, Paramount, Le Parisien, PBS NewHour, Université Vanderbilt

Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent

Logo : Jérémy Cambour

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Charlotte Baris : Dans le hall d’un hôtel à des milliers de kilomètres de Washington, Robert Francis Kennedy, le frère de John Fitzgerald, donne un discours pour remercier ses partisans. Une large foule s’amasse pour l’écouter : des employés, des supporters, de vrais fans aussi. Dans ce décor de palace magnifique, il semble tout petit, mais bien entouré. Depuis plusieurs semaines, il parcourt le pays pour convaincre les citoyens et vient d’engranger une victoire non négligeable.

Le discours s’achève et son service de sécurité commence à l’exfiltrer de l’hôtel. Son véhicule l’attend à l’arrière du bâtiment. Bobby Kennedy descend de scène et traverse les cuisines, quand plusieurs coups de feu retentissent. Dans la panique, ses gardes du corps réagissent. Il est touché à plusieurs reprises.

RFK git désormais dans les cuisines de l’hôtel Ambassador à Los Angeles. Le frère cadet du président assassiné quatre ans auparavant est à ce moment-là dans la course aux primaires démocrates et bénéficie d’un certain élan populaire derrière sa candidature. La violence de la politique américaine y met une fin brutale…

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