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“Faut-il rétablir la taxe d’habitation ?” Nos lecteurs réagissent à l’actualité


La gauche la plus bête du monde ?

Vincent Nguyen Van, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)

On dit de la France qu’elle a la droite la plus bête au monde. Si tel est le cas, peut-être se sentira-t-elle moins seule après la nomination de Michel Barnier… Car n’est-ce pas le sectarisme du Nouveau Front populaire, sa promesse cent fois répétée d’une motion de censure si le nouveau Premier ministre n’était pas sorti de ses rangs, qui a conduit Emmanuel Macron à choisir la seule option possible : celle d’un Premier ministre de droite avec la bénédiction du RN ? Preuve que le mieux est encore et toujours l’ennemi du bien… (“Barnier, la folle histoire d’un imprévu“, L’Express du 12 septembre.)

Rétablissons la taxe d’habitation !

Jean-Paul Archambault, Capbreton (Landes)

Il faut absolument réaliser 10 à 20 milliards d’euros par an d’économies pour ne pas subir le sort de la Grèce et l’on cherche les gisements, les pistes ? Or je lis “Les ménages ont bénéficié de la suppression de la taxe d’habitation (près de 20 milliards en moins… pour les finances de l’Etat)” ! Et cela alors même que notre Président avait déclaré “L’immobilier est une rente”… Doit-on rétablir la taxe d’habitation ? Les voilà, les milliards que l’on cherche… (“Bruno Le Maire à Bercy, le vrai bilan”, L’Express du 22 août.)

Les valeurs de l’olympisme

Bernadette Ambal, Les Sables-d’Olonne (Vendée)

Au cours de ces Jeux olympiques et paralympiques, nous avons vu des sportifs pratiquer des compétitions dans un esprit de compréhension, d’amitié et de loyauté. Bien sûr, chaque athlète a lutté pour être le meilleur, exulté de joie ou de rage en fonction du résultat final, sans oublier de tomber finalement dans les bras de ses adversaires à l’arrivée. C’est cela la vie ; c’est cela, l’Humanité. Qui va conseiller à messieurs Mélenchon et consorts de faire du sport ? (“Jeux olympiques, l’heure du bilan : les tops et les flops de Paris 2024″, sur Lexpress.fr)

Rendons son nom au Tibet

Bruno Lonchampt, Dole (Jura)

Changer le nom d’une région, c’est la faire disparaître. Or, sur les cartes du monde, une grande partie de l’ancien Tibet est dissoute dans le Qinghai, le Sichuan, le Gansu et le Yunnan. Sa dénomination historique ne subsistait – en partie – que dans la région “autonome” du Tibet, créée en 1965. C’était encore trop, puisque cette région est devenue celle du Xizang. Le plus surprenant est de voir cette politique de débaptisation encouragée par de grands musées français. Les salles du Tibet s’appellent en effet “monde himalayen” au musée Guimet, tandis qu’au musée du Quai Branly, le mot “Tibet” est relégué à la parenthèse après Xizang. Le dessous des cartes et des cartels se rejoint fâcheusement… Le génocide de la civilisation tibétaine peut-il disparaître en effaçant jusqu’à son nom ? Le Tibet fait partie de la diversité du monde. (“En Inde, des exilés tibétains se souviennent du “Tibet libre“”, sur Lexpress.fr)

Des droits de succession déjà élevés

Yves Simon, Sainte-Mère-Eglise (Manche)

Antoine Foucher propose de relever à 10 %, contre 5 % aujourd’hui, les droits de succession des plus gros héritages au-dessus de 500 000 euros. Cette information est totalement erronée. Comme l’indiquent les textes officiels concernant les droits de succession entre parents et enfants, la taxation s’effectue par tranches (comme pour l’impôt sur le revenu). Elle est de 5 % uniquement pour les successions inférieures à 8 072 euros (après abattement) et atteint par exemple 20 % entre 15 933 et 552 325 euros. Une succession de 500 000 euros, compte de tenu de la première tranche d’abattement de 100 000 euros, entraîne donc un montant de droits de 58 194 € (soit 11,64 %). Au-delà de 552 325 euros, cette taxation s’élève à 30 % (voire plus). (“Pouvoir d’achat : le plan Foucher”, L’Express du 29 août.)

Précisions de la rédaction : Antoine Foucher explique dans son livre que le taux effectif des droits de succession est très inférieur aux taux apparents. Officiellement, en effet, il monte jusqu’à 45 %, mais, en moyenne, il est en réalité de 6 %, du fait des nombreux abattements et exonérations. La preuve par les chiffres : en 2022, alors que 300 milliards d’euros ont été transmis, le produit des droits de succession n’a été que de 18,6 milliards (“Assemblée nationale, Rapport d’information sur la fiscalité du patrimoine”, de Jean-Paul Mattei et Nicolas Sansu, septembre 2023, p. 43).

PLACEMENTS : ET SI VOUS SORTIEZ DES SENTIERS BATTUS ?

C’est un principe de bon sens : pour éviter de grosses pertes, mieux vaut diversifier ses placements. C’est là le meilleur moyen de ne pas être victime d’un krach, ce qui risque de se produire quand on met tous ses œufs dans le même panier. Mais comment ? En investissant dans des produits financiers qui n’évoluent pas tous dans le même sens. En variant les secteurs et les zones géographiques. Et en ne faisant confiance qu’aux professionnels aguerris. Entreprises non cotées, cryptomonnaies, œuvres d’art, or, immobilier : retrouvez dans notre dossier spécial les conseils des meilleurs experts pour vous aider à diversifier votre portefeuille en toute sécurité.




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