La phase deux d’une vaste opération de déstabilisation ? Au moins neuf personnes ont été tuées, ce mercredi 18 septembre, et plus de 300 blessées dans une nouvelle vague d’explosions d’appareils de transmission, selon des sources officielles, au lendemain d’explosions meurtrières de bipeurs appartenant à des membres du Hezbollah pro-iranien.
“La nouvelle vague d’explosions de talkies-walkies a fait neuf morts et plus de 300 blessés”, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué. Des explosions ont été signalées dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi qu’à Saïda (sud) et à Baalbeck (est), tous des bastions du Hezbollah.
Des explosions durant des obsèques
Dans la banlieue sud de Beyrouth, des talkies-walkies ont notamment explosé au moment où se déroulaient les obsèques de quatre membres du Hezbollah tués la veille dans l’explosion de bipeurs, selon une source proche du mouvement islamiste libanais et des secouristes.
Les explosions ont provoqué la panique, selon un photographe de l’AFP qui couvrait les obsèques des quatre personnes, dont le fils d’un député du Hezbollah.
D’autres explosions ont été signalées à Saïda (sud) et à Baalbeck (est), où 25 personnes ont été blessées, a indiqué une source hospitalière à l’AFP. La défense civile libanaise a déclaré que ses sauveteurs “s’efforcent d’éteindre des incendies qui se sont déclarés dans des maisons, des voitures et des magasins dans la Békaa, le sud du Liban, le Mont-Liban et la banlieue sud” de Beyrouth, où les engins ont explosé.
Damage seen in Lebanon from the exploding communication devices pic.twitter.com/mNo7UMga3w
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) September 18, 2024
Mardi, au moins 12 personnes avaient été tuées et quelque 2 800 blessées dans des explosions simultanées de bipeurs dans les bastions du Hezbollah dans la banlieue sud, dans l’est et dans le sud du Liban, selon les autorités.
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