Le directeur par intérim du Secret Service, Ronald Rowe, a reconnu, ce vendredi 20 septembre, “des manquements” de la part de ce service chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines lors de l’assassinat manqué de Donald Trump le 13 juillet.
L’enquête interne “a constaté des manquements dans la planification en amont et son application par le Secret Service”, a déclaré Ronald Rowe lors d’une conférence de presse. “Si une partie des membres de l’équipe de repérage ont été très consciencieux, d’autres ont fait preuve de négligence”, a-t-il précisé, évoquant des sanctions à venir. Certains problèmes de ligne de tir avaient été relevés mais n’ont pas été signalés à la hiérarchie, a ajouté Ronald Rowe.
Il assure l’intérim de la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, qui a démissionné le 23 juillet, après avoir reconnu sa responsabilité dans le “plus important échec opérationnel du Secret Service depuis des décennies”. Parmi les leçons à tirer du fiasco, Ronald Rowe a cité “un manque de clarté” de la part du Secret Service dans ses échanges avec la police locale et ses attentes vis-à-vis d’elle ainsi que des lacunes dans la transmission des informations.
L’ex-président a été blessé à l’oreille par les tirs qui ont également fait un mort et deux blessés dans l’assistance de son meeting le 13 juillet à Butler, en Pennsylvanie (nord-est). Le tireur Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été abattu par le Secret Service peu après avoir ouvert le feu du toit d’un bâtiment à proximité. Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, ont fait le tour du monde.
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