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Allemagne : Olaf Scholz, capitaine d’un bateau à la dérive


Il a évité de peu la catastrophe. La victoire de son parti (SPD, social-démocrate) dans l’élection du Brandebourg, ce 22 septembre, d’une courte tête sur l’extrême droite (AfD), a donné un peu d’air à Olaf Scholz. Mais pour le chancelier le plus impopulaire que l’Allemagne ait connu, le soulagement risque d’être de courte durée.

Car le gouvernement qu’il dirige, enkysté dans ses querelles et ses contradictions, paraît de moins en moins capable de tenir la barre. Elevant l’orthodoxie financière au rang de dogme, le parti libéral, l’un de ses partenaires de coalition, bloque la plupart des mesures sociales prises par le SPD, tandis que les Verts, tenus responsables du déclin économique du pays en raison de leurs choix énergétiques, sont totalement démonétisés. On peut douter qu’un tel attelage tienne jusqu’aux prochaines élections fédérales, dans un an.

Pour l’opposition conservatrice, et son candidat récemment intronisé, Friedrich Merz, la voie vers la Chancellerie semble donc dégagée. Encore devra-t-il clarifier ses positions dans de nombreux domaines, comme l’énergie et, surtout, l’immigration. Ces derniers mois, les conservateurs n’ont cessé d’exhorter Olaf Scholz à durcir sa politique d’asile. Soit un virage total pour le parti d’Angela Merkel qui, en 2015, avait, au contraire, ouvert les frontières aux réfugiés. Une politique que ses adversaires, à l’approche du scrutin, ne manqueront pas de lui rappeler. A commencer par l’AfD, qui a réuni environ 30 % des voix lors des récents scrutins régionaux.




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