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Guerre en Ukraine : Zelensky exhorte le Conseil de sécurité à “contraindre” la Russie à la paix


“La Russie ne peut qu’être contrainte à la paix, et c’est exactement ce qu’il faut faire : contraindre la Russie à la paix”, a affirmé mardi 24 septembre Volodymyr Zelensky devant l’ONU. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’organisation, le nouveau ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réitéré le soutien de la France à l’Ukraine.

Les infos à retenir

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⇒ La France réitère son soutien à l’Ukraine

Zelensky exhorte le Conseil de sécurité à “contraindre” la Russie à la paix

Volodymyr Zelensky a exhorté mardi 24 septembre le Conseil de sécurité de l’ONU à forcer la Russie à faire la paix avec Kiev. “La Russie ne peut qu’être contrainte à la paix, et c’est exactement ce qu’il faut faire : contraindre la Russie à la paix”, a-t-il affirmé.

Le président ukrainien, qui espère qu’au final la Charte des Nations Unies finira par s’imposer pour “terminer” la guerre, a réclamé dans l’immédiat aux Occidentaux davantage de systèmes de défense aérienne et de missiles longue portée pour mieux défendre ses villes contre les attaques quotidiennes russes.

Alors que l’Assemblée générale de l’ONU est focalisée sur le Proche-Orient, Zelensky, arrivé dimanche aux Etats-Unis, veut maintenir l’attention internationale sur le sort de son pays ravagé par la guerre depuis deux ans et demi. De son côté, l’ambassadeur russe à l’ONU Vassili Nebenzia a rétorqué que “les pays occidentaux (n’avaient) pas pu s’empêcher d’empoisonner une nouvelle fois l’atmosphère, en essayant d’occuper le temps d’antenne avec la question rebattue de l’Ukraine”.

L’Iran et la Corée du Nord pointées du doigt

Lors de sa prise de parole, Zelensky a accusé l’Iran et la Corée du Nord d’aider la machine de guerre de Moscou. “La Russie n’a aucune raison légitime – absolument aucune – de faire de l’Iran et de la Corée du Nord des complices de facto de sa guerre criminelle en Europe, avec leurs armes qui nous tuent, qui tuent des Ukrainiens”, a lancé le chef de l’Etat devenu chef de guerre depuis l’invasion de son pays en février 2022.

Lors de la session du Conseil, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a sommé la communauté internationale d’agir pour dénoncer l’aide militaire de Téhéran et Pyongyang à Moscou. Celle-ci permet au président Vladimir Poutine d'”infliger le carnage, la souffrance et la ruine à des hommes, des femmes et des enfants ukrainiens innocents”, a martelé le secrétaire d’Etat américain.

Son homologue chinois Wang Yi a assuré, lui, que Pékin n’était “pas partie” prenante au conflit. “La Chine n’est pas à l’origine de la crise ukrainienne et n’y participe pas non plus. La Chine s’est toujours tenue du côté de la paix”, a-t-il dit, rejetant les accusations américaines d’un appui chinois à la Russie.”Toute tentative de faire porter la responsabilité sur la Chine ou d’attaquer la Chine ou salir sa réputation, est irresponsable et n’ira nulle part”, a-t-il mis en garde.

La France réitère son soutien à l’Ukraine

La France, par la voix de son nouveau ministre des Affaires étrangères, a redit face au Conseil de sécurité de l’ONU son soutien indéfectible à l’Ukraine. La paix “ne peut prendre la forme d’une capitulation de l’agressé car il y a bien un agresseur et un agressé”, a déclaré Jean-Noël Barrot. Un accord de paix entre Moscou et Kiev devra être conclu “sur la seule base du droit international dans le respect” de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a insisté le Français qui a rencontré son homologue ukrainien à l’ONU.

Miser sur la “lassitude” et la “démobilisation” de la France “restera un mauvais calcul pour la Russie”, a-t-il en outre prévenu, assurant l’Ukraine du soutien indéfectible de la France pour la conduire à la victoire, répétant que “la guerre d’agression russe” était “aussi une guerre contre l’ordre international”. “Accepter le fait accompli russe, ce serait accepter la consécration de la loi du plus fort. Ce serait laisser la porte ouverte à d’autres modifications de frontières par la force. Ce serait renoncer aux principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies, dont la souveraineté et l’intégrité territoriale”, a-t-il également déclaré.




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