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Financement participatif : ce secteur à la peine… et celui qui tire son épingle du jeu


Les fonds collectés par les plateformes de financement participatif ont chuté de 25 % sur un an au premier semestre 2024, selon le dernier baromètre du crowdfunding en France publié par Forvis Mazars et France FinTech. L’immobilier est le principal segment dans ce domaine mais, depuis l’an dernier, il subit la crise du secteur. Déjà, les chiffres de l’an dernier montraient un recul : “Si le crowdfunding immobilier obligataire reste la locomotive du financement participatif en France, il enregistre en 2023 un net repli (-28 %) et ne pèse plus “que” 55,6 % de la collecte globale (contre 68,2 % l’an passé)”, indiquait le précédent rapport.

Cette contraction s’accentue donc sur le premier semestre, avec, en parallèle, des difficultés de paiement qui s’installent. Le crowdfunding immobilier fonctionne en effet sous la forme d’obligations de durée courte, avec une rentabilité approchant les 11 %. En théorie du moins. Car le baromètre de Mazars révèle que sur le stock des dossiers en cours, “on atteint la tranche des 15 à 20 % pour les retards de plus de six mois”.

Pire, “une quote-part des projets en retard de plus de six mois à fin 2023 a basculé en procédure collective, cette catégorie représentant désormais 4 à 6 % des projets en cours”. Enfin, les pertes définitives sont également en progression : elles touchent entre 2 et 4 % des projets.

A l’autre bout du spectre, le financement de projets liés à la transition énergétique se montre “très résilient”. Avec une collecte de 122 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, il bénéficie de vents porteurs. L’année 2023 avait déjà connu une progression de 11,5 %.




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