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EN DIRECT. Budget 2025 : “Ce n’est pas un budget d’austérité”, assure Laurent Saint-Martin


Moins de fonctionnaires, plus d’impôts pour les grandes entreprises et les plus riches : le gouvernement de Michel Barnier a drastiquement freiné les dépenses tout en renouant avec les hausses d’impôts dans son projet de budget pour 2025 qui vise à assainir les finances publiques, dans un climat politique très instable.

L’exécutif a détaillé, ce jeudi 10 octobre, comment il comptait trouver “60 milliards d’euros”, un montant inédit sous la Ve République, dans les projets de loi de finances (PLF) et de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui seront âprement débattus à l’Assemblée nationale où il est minoritaire.

Les infos à retenir

⇒ Le gouvernement a dévoilé jeudi soir son projet de budget

⇒ La gauche fustige un budget d’austérité, ce que dément l’exécutif

⇒ Sitôt le budget 2025 présenté, l’agence de notation Fitch pourrait rétrograder la notation de la France

08h20

Consultations médicales : la baisse du taux de remboursement par la Sécu “fait partie des options”

La baisse du taux de remboursement par la Sécurité Sociale des consultations chez le médecin “fait partie des options” envisagées, a déclaré ce matin le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, qui estime cette mesure “nécessaire”. Interrogé sur RTL sur une baisse à 60 %, contre 70 % actuellement, du taux de remboursement par la Sécurité Sociale d’une consultation, le ministre a déclaré que cela faisait “partie des options”. “Je crois que c’est nécessaire”, a-t-il ajouté.

08h15

“Ce n’est pas un budget d’austérité, ni de matraquage fiscal, c’est un budget équilibré”

Invité sur RTL ce vendredi matin, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a défendu le projet de budget présenté hier soir : “Ce n’est pas un budget d’austérité, ni de matraquage fiscal, c’est un budget équilibré pour pouvoir être responsable dans une situation qui est grave”, a-t-il assuré. “C’est l’Etat qui va faire le premier effort à hauteur de 20 milliards d’euros”, promettant également qu’il n’y aurait “pas de hausse d’impôts pour l’ensemble des particuliers”.

08h00

Le gouvernement prend en compte le “regard attentif” des agences de notation

Le gouvernement Français a pris en compte, dans l’élaboration du budget 2025, le “regard attentif” que portent les agences de notation sur le pays, a indiqué le ministre de l’Economie Antoine Armand ce vendredi, alors que Fitch doit dévoiler son diagnostic. “Quand on est ministre de l’Economie et des Finances de la France, on ne fait pas une politique pour des agences de notation mais on regarde évidemment quel est le climat international et quel regard les instituts portent sur la France”, a indiqué le ministre sur France 2. “Et ce regard, il est attentif” car “face à la dette colossale que nous avons, face aux déficits qui continuent de filer, nous devons prendre des mesures”.

07h35

Sitôt le budget 2025 présenté, l’agence de notation Fitch met la France sur le gril

L’agence de notation Fitch dévoilera ce vendredi son diagnostic de l’économie française qui pourrait déboucher sur un statu quo ou une rétrogradation de sa note, au lendemain de la présentation d’un projet de budget 2025 résolu à faire 60 milliards d’euros d’économies pour contenir l’envolée du déficit. L’agence de notation américaine a accordé un “AA-” à la France, soit l’équivalent d’un 17/20.

Lors de sa dernière évaluation des finances française en avril – un statu quo -, Fitch avait alerté sur un risque de baisse en cas d'”augmentation importante et persistante de la dette […] par rapport au PIB résultant de déficits publics plus élevés que prévu”.

07h15

4 000 postes d’enseignants en moins : les syndicats dénoncent une “saignée”

“Une véritable saignée”, un “sabordage de l’école publique” : la suppression de 4 000 postes d’enseignants dans le budget 2025 de l’Education nationale, principalement en maternelle et en élémentaire, a scandalisé des syndicats déjà peu convaincus par les premiers pas de la nouvelle ministre. Guislaine David, la secrétaire générale de la FSU-Snuipp, premier syndicat en maternelle et élémentaire, a dénoncé un “sabordage de l’école publique” sur le réseau social X. “Mais où est la priorité donnée à l’école ?”, a-t-elle demandé.

Sophie Vénétitay, à la tête du Snes-FSU, premier syndicat du second degré, a elle estimé sur X que “Michel Barnier sacrifie l’Ecole publique. Indigne et irresponsable !”. “4 000 postes, c’est énorme. On fait littéralement un tête à queue, c’est scandaleux”, a encore protesté auprès de l’AFP Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la CFDT Education.

07h05

La gauche fustige la réduction des postes d’enseignants et un budget d’austérité

“Ce budget est une calamité”, a estimé jeudi soir le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, fustigeant en particulier “les 4 000 postes en moins dans l’Education”. “Après avoir propagé la misère, voici l’organisation de l’ignorance”, a-t-il commenté sur le réseau X. Le budget de l’Education nationale, premier poste de dépenses de l’Etat, prévoit 4 000 postes d’enseignants en moins par rapport à 2024, principalement en maternelle et en élémentaire.

“Si la classe ou l’école de vos enfants ferme à la rentrée 2025, vous saurez qui remercier. Des faussaires et des menteurs”, a renchéri le porte-parole du Parti communiste Léon Deffontaines sur X. Le député socialiste Philippe Brun, vice-président de la commission des finances, a lui aussi dénoncé un projet “d’austérité avec des coupes claires dans les budgets les plus importants de nos services publics”.





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