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Budget 2025 : la pique de Bayrou contre certains ex-ministres macronistes trop critiques


Ceux qui sont visés se reconnaîtront sûrement. Dans un entretien au JDD mis en ligne samedi soir, François Bayrou, le président du MoDem, allier de la fragile coalition Barnier, estime qu’il “serait singulier que l’ex-majorité critique le nouveau gouvernement sur l’effort à accomplir pour corriger un bilan qui est en réalité le sien”.

Une pique lancée notamment à Gabriel Attal, président du groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée nationale, et à l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui se sont à plusieurs reprises opposés à toute hausse d’impôts. “Le Parlement doit redevenir le lieu des discussions, des négociations et de l’élaboration de compromis. Que ceux qui ne sont pas d’accord proposent des amendements”, a-t-il ajouté. “Je ne suis pas pour qu’on organise la guérilla, surtout quand on appartient au courant principal à partir duquel ce gouvernement a été formé”, a encore déclaré François Bayrou.

Le projet de budget 2025, présenté le 10 octobre en Conseil des ministres, prévoit 60 milliards d’euros d’efforts budgétaires, avec un tiers d’augmentations d’impôts et deux tiers d’économies. Mais cette répartition ne fait pas consensus : le Haut Conseil des finances publiques retient une lecture différente, où l’effort fiscal représenterait en réalité 70 % de la charge.

“Un budget de crise”, “un budget d’urgence”

Report de la revalorisation des pensions de retraite, taxe sur l’électricité et l’aérien, baisse du remboursement des consultations médicales : les oppositions, Nouveau Front populaire en tête, s’inquiètent aussi des répercussions sur les classes populaires et moyennes. De quoi présager des débats houleux à l’Assemblée où l’examen du texte débute mercredi en Commission.

C’est “un budget de crise”, “un budget d’urgence”, “tout le monde aurait souhaité éviter cette situation”, a commenté le fondateur du MoDem. Il met tout de même en garde contre des coupes budgétaires qui toucheraient “sans discernement” les collectivités locales, alors que la copie du gouvernement prévoit un effort de 5 milliards d’euros demandé aux départements et aux communes.




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