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Quand Trump imagine Gaza comme Monaco, le bilan de santé dévoilé, les tests anti-Covid de Poutine


L’échéance du 5 novembre se rapproche, ce qui n’empêche pas la campagne présidentielle américaine d’offrir son lot de surprises. Alors que le candidat républicain Donald Trump multiplie les discours confus – au point que la presse se demande s’il n’est pas trop vieux pour être président -, il continue sur sa lancée en affirmant que la bande de Gaza pourrait être “encore mieux que Monaco”. Lors de cette dernière ligne droite, les soutiens sortent également de leur cachette. À droite, le patron de Tesla, Elon Musk, n’a d’yeux que pour Donald Trump ; à gauche, Barack Obama met son aura politique au service de Kamala Harris.

La déclaration de la semaine : pour Trump, Gaza pourrait être “encore mieux que Monaco”

Donald Trump a estimé, lundi 7 octobre, que la bande de Gaza, bombardée depuis un an par l’armée israélienne, avait le potentiel d’être “encore mieux que Monaco” à sa reconstruction. “Cela pourrait être le plus bel endroit, avec sa météo, l’eau, tout, le climat pourrait être magnifique”, a lancé le candidat républicain à la Maison-Blanche lors d’une interview accordée au premier anniversaire du 7-Octobre. “Je pense que ça pourrait être encore mieux que Monaco”, richissime principauté sur la Côte d’Azur, a renchéri l’ancien président républicain, sans évoquer la crise humanitaire dans le territoire ou le bilan de victimes civiles palestiniennes.

La question de la semaine : Trump est-il trop âgé ?

C’est une arme qu’il a longtemps utilisée contre son ex-adversaire Joe Biden dans la course à la présidentielle. Et elle se retourne aujourd’hui contre lui. Le candidat de 78 ans, qui serait le plus vieux président à prêter serment en cas de victoire, voit ses facultés intellectuelles remises en question dans le débat public. Alors que l’ex-magnat de l’immobilier enchaîne les discours confus et les jurons lors de ses meetings, le New York Times alerte sur une certaine forme de déclin cognitif, lié à l’âge ou à autre chose. À noter que ces dernières semaines de campagne ont été marquées par des anecdotes hors sujet de la part de Donald Trump sur des attaques de requins et des bateaux électriques, ou de relais d’une théorie complotiste affirmant que des immigrés haïtiens mangent des chats et des chiens.

Histoire de remettre une pièce dans la machine à propos des facultés du républicain : Kamala Harris a publié samedi un rapport contenant des détails sur sa santé et ses antécédents médicaux. “Elle possède la résilience physique et mentale nécessaire pour s’acquitter avec succès des devoirs de la présidence, notamment ceux de chef de l’exécutif, de chef d’État et de commandant en chef”, a commenté son médecin, le Dr Joshua Simmons.

Les soutiens de la semaine : Musk à fond, Obama aussi

Cette semaine, le milliardaire et patron de SpaceX a multiplié les preuves d’amour envers le candidat républicain Donald Trump. Elon Musk ne parie pas uniquement sur le retour de l’ex-président à la Maison-Blanche, mais souligne également sa volonté durable de peser sur les décisions du monde. Début octobre, le milliardaire est apparu pour la première fois à un meeting politique, bondissant sur scène alors qu’il rejoignait Trump, et devenant par la même occasion nouvelle source de memes, ces images détournées qui pullulent sur son réseau social, X.

Du côté démocrate, c’est Barack Obama qui a usé de tous ses talents d’orateur, jeudi, pour sonner la charge contre Donald Trump. L’ex-président a livré un plaidoyer pour la démocrate Kamala Harris. À Pittsburgh, en Pennsylvanie (nord-est), l’icône de la gauche américaine a vertement averti les électeurs face à la perspective d’une “élection serrée”. Dans une Amérique encore marquée par l’inflation post-Covid, “il y a beaucoup d’Américains qui galèrent. […] Donc je comprends pourquoi les gens veulent du changement”, a-t-il convenu. Avant d’insister : “Kamala Harris est prête à faire le boulot.”

Les révélations de la semaine : quand Trump envoyait des tests anti-Covid à Poutine

En pleine pandémie de coronavirus, Donald Trump a envoyé en secret des tests de dépistage du Covid-19 à son homologue russe Vladimir Poutine lorsqu’il était à la Maison-Blanche, et alors que les Etats-Unis en manquaient, révèle un nouveau livre à paraître de Bob Woodward, légende américaine du journalisme.

Chroniqueur des coulisses de la Maison-Blanche depuis un demi-siècle avec le Washington Post, Bob Woodward avait révélé avec Carl Bernstein le scandale du Watergate ayant abouti à la démission du président Nixon en 1974. Dans son nouveau livre “War”, à paraître le 15 octobre, il écrit aussi que Donald Trump a maintenu une relation personnelle avec Vladimir Poutine, malgré l’invasion russe de l’Ukraine.

L’image de la semaine : Kamala Harris prend une bière en direct lors d’une émission télévisée

Si Kamala Harris remporte les élections américaines, il est certain que la bière fera son grand retour à la Maison-Blanche. C’est du moins ce qu’elle a révélé lors d’une émission humoristique, mardi 8 octobre, en partageant une bière avec le célèbre présentateur Stephen Colbert. La candidate démocrate a ouvert une canette de Miller High life, une célèbre lager américaine, sur le plateau de “The Late Show with Stephen Colbert”, rompant avec les deux derniers locataires de la Maison-Blanche, Donald Trump et Joe Biden, qui ne boivent pas.

Le chiffre de la semaine : un milliard de dollars de don pour Harris

La candidate démocrate a engrangé près d’un milliard de dollars de dons, contre à peine plus de 600 millions pour son rival républicain. Des chiffres qui proviennent du site Open Secrets et repris par plusieurs médias américains. Un record historique, 80 jours seulement après sa déclaration officielle de campagne le 6 août dernier et alors que la course aux dons continue en attendant l’élection présidentielle du 5 novembre prochain. Le montant total de sa récolte en septembre n’a pas encore divulgué.

Le reportage de la semaine : l’élection américaine vue du ranch de “Dallas”

Notre journaliste s’est rendu au ranch qui a servi de décor à la mythique série Dallas des années 1980, et où la population demeure un fervent soutien de Donald Trump. Nous sommes dans le comté très rural de Collin, bastion républicain situé à 40 kilomètres au nord-est de Dallas où se trouve le ranch Southfork de la famille Ewing. En 2020, les habitants étaient 51,4 % à apporter à Trump leur confiance face à Biden, un soutien en baisse par rapport à 2016 où ils avaient à 56,2 % mis un bulletin dans l’urne pour l’ex milliardaire. La question est de savoir s’ils se mobiliseront une troisième fois pour leur candidat.





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