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Donald Trump : ces nouveaux documents publiés par la justice qui l’ont fait enrager


La passe d’armes de Donald Trump avec la justice américaine continue. A un peu plus de deux semaines d’un scrutin présidentiel qui s’annonce toujours aussi indécis, le tribunal fédéral en charge de l’affaire de l’assaut du Capitole et de la tentative de l’ex-président d’inverser illégalement le résultat de l’élection de 2020 a rendu public, ce vendredi 18 octobre, près de 1 900 pages du dossier de l’accusation contre le candidat républicain.

La grande majorité des preuves publiées dans ce dossier ne sont pas nouvelles, et une partie des pages ont été masquées et mises sous scellés. On y retrouve notamment la transcription d’entretiens menés dans le cadre de l’enquête, comme celui de l’ancien procureur général William Barr. Ce dernier explique avoir été convoqué à la Maison-Blanche après avoir affirmé dans une interview que l’élection n’avait pas été volée par le camp démocrate, et comment il s’attendait à être renvoyé de son poste – ce qui fut le cas le 23 décembre 2020, soit un mois avant la prise de fonction de Joe Biden.

Figurent également dans ce volumineux dossier des extraits de la biographie de l’ancien vice-président, Mike Pence, et de la nette détérioration de ses relations avec l’ex-président. Ou encore l’appel de Donald Trump avec le secrétaire d’État de Géorgie dans lequel le président sortant lui avait demandé de “trouver” des votes.

@lexpress

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Des accusations d’interférence électorale

Au-delà des éléments à charge figurant dans ce rapport, sa publication montre la volonté de la justice américaine de poursuivre sa procédure contre Donald Trump, et les preuves sur lesquelles elle compte s’appuyer. Et ce alors qu’en juillet dernier, la Cour Suprême – à majorité conservatrice – a rendu une décision capitale, affirmant qu’il n’était pas dans sa juridiction de poursuivre le candidat républicain en raison de son immunité pénale d’ex-président. En réponse, le procureur spécial, Jack Smith, avait affirmé continuer l’enquête au nom du caractère privé des accusations contre Donald Trump. “Le cœur de la machination était de nature privée. Il a largement utilisé des acteurs privés et les structures de sa campagne pour tenter d’inverser les résultats de l’élection et a agi à titre privé en tant que candidat”, expliquait-il début octobre.

Le camp républicain a évidemment critiqué le timing de la publication de ce dossier avec l’imminence du scrutin présidentiel, dénonçant une interférence électorale et réclamant que celui-ci soit publié après l’élection. Une demande rejetée par la juge en charge de l’affaire, Tanya Chutkan, affirmant que “si le tribunal retenait des informations auxquelles la population aurait normalement accès uniquement à cause des potentielles conséquences politiques de leur publication, cette rétention elle-même pourrait constituer une ingérence électorale ou en présenter l’apparence”.

Il n’en fallait pas plus pour que Donald Trump critique une nouvelle fois, avec virulence, le système judiciaire américain. Il a notamment qualifié ce vendredi la juge Tanya Chutkan de “la personne la plus maléfique”, et le procureur spécial Jack Smith de “chiot malade”.

Son équipe de campagne n’a pour autant pas fait appel de la publication de ces 1 900 pages de documents. Le signe d’une volonté de ne pas s’empêtrer dans une bataille judiciaire à 17 jours de l’élection présidentielle, surtout pour des preuves en grande partie déjà publiques, et qui n’ont visiblement pas foncièrement affecté sa popularité outre-Atlantique. Mais aussi car Donald Trump le sait très bien : s’il venait à briguer un second mandat, il pourrait ordonner la fin des poursuites fédérales à son encontre. Les détails de la procédure à son encontre deviendraient alors un lointain souvenir.





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