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Donald Trump vs Kamala Harris : ce dernier sondage donne une légère avance à…


Derniers discours. Ultimes bains de foule. La ligne d’arrivée n’a jamais été aussi proche. À quelques jours de l’élection présidentielle américaine, les sondages s’accumulent sans qu’aucun gagnant ne se dessine réellement. Mais selon une modélisation statistique de The Economist, les chances de victoire de Kamala Harris ne cessent d’augmenter. Avec une hausse de six points, la candidate démocrate aurait désormais une légère avance sur le Donald Trump, remportant respectivement 270 et 268 grands électeurs.

La raison de ce revirement soudain : l’ajout de 65 nouveaux sondages aux prévisions de l’hebdomadaire britannique. “La course étant très serrée, même d’infimes changements dans les estimations de votes peuvent entraîner d’importants bouleversements dans les probabilités de victoire”, écrit The Economist.

“Nous le saurons au moment du décompte”

Depuis la mi-octobre, les candidats sont au coude-à-coude. Et ce ne sont pas les nombreux sondages qui diront le contraire. Selon FiveThirtyEight, un agrégateur des intentions de vote, au 31 octobre, la candidate Kamala Harris est en tête avec 48 % des voix contre 46,7 % pour son rival républicain. Même conclusion pour le New York Times. D’après les estimations du quotidien américain, la démocrate deviendrait la prochaine présidente des États-Unis le 5 novembre prochain avec 49 % des votes, contre 48 % pour Donald Trump. Malgré la légère avance de Kamala Harris dans les sondages nationaux, l’élection s’annonce donc particulièrement serrée.

Par conséquent, selon le sondeur républicain Whit Ayres, interrogé cette semaine par L’Express, avec de telles estimations, impossible de deviner le vainqueur avec certitude. “Quand nous prédisons une élection aussi serrée, personne n’est favori. Bien sûr, les sondages peuvent de nouveau sous-estimer le vote en faveur de Donald Trump, mais nous le saurons qu’au moment du décompte, pas avant”, explique-t-il. En 2016 et 2020, la quasi-totalité des moyennes des sondages réalisés au niveau de chaque Etat avait sous-estimé le soutien des électeurs apporté au candidat républicain. Une erreur que le camp démocrate ne souhaite pas voir se reproduire.

Vers une égalité ?

Les électeurs potentiels – ceux inscrits sur les listes électorales et ayant indiqué avoir la ferme intention de voter le 5 novembre – pourraient jouer en faveur de Kamala Harris. D’après un sondage du Washington Post, ils soutiendraient la démocrate à 47 %, contre 46 % pour le républicain. Mais les électeurs inscrits, dans leur ensemble, pencheraient plutôt pour Donald Trump, qui remporterait 47 % des voix, contre 45 % pour Kamala Harris. La marge d’erreur du sondage étant de 3,7 points, l’un des deux candidats pourrait détenir une avance décisive grâce à ces électeurs.

Au vu des récents sondages, les ultimes jours de la campagne devraient donc se dérouler de la même façon que les trois derniers mois : beaucoup de rebondissements, mais aucune avance décisive. Dans le cas d’une égalité parfaite, le 12e amendement à la Constitution des États-Unis prévoit que la Chambre des représentants départage les candidats. L’institution étant à majorité républicaine, un tel scénario jouerait vraisemblablement en faveur du milliardaire.




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