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Gaël Faye, Kamel Daoud… Notre palmarès des ventes de livres avant le Goncourt et le Renaudot


C’est l’heure, c’est l’heure de faire un petit bilan avant la déferlante des prix de la semaine à venir qui débute le 4 novembre avec les Goncourt et Renaudot. A regarder notre Top 20 des fictions, l’on s’aperçoit qu’ils sont peu nombreux, les romans de la rentrée littéraire (c’est-à-dire publiés avant le 30 août et éligibles à un “grand” prix d’automne), à figurer dans cette liste des meilleures ventes. Si l’on met de côté les livres de Michel Bussi, Valérie Perrin, Mazarine M. Pingeot, Freida McFadden, Mélissa Da Costa, Fabrice Caro, Sophie Jomain (Secret Santa, Auzou) et Han Kang (Impossibles adieux, Grasset) – ces deux dernières étant tout juste entrées dans le palmarès – qui ne cochent pas ces cases, on ne trouve en effet que sept romans : à savoir, ceux d’Olivier Norek, de Gaël Faye, de Kamel Daoud, de Sandrine Collette, d’Amélie Nothomb, de Miguel Bonnefoy et de Maylis de Kerangal.

Passons-les en revue. Deux auteures, Amélie Nothomb et Maylis de Kerangal, ne figurent pas ou plus sur les listes des prix de la semaine, elles continueront donc tranquillement leur bonhomme de chemin. Olivier Norek, la sensation et l’un des best-sellers de la rentrée avec ses Guerriers de l’hiver (Michel Lafon), éjecté de la 2e liste du Goncourt, demeure sur celles du Renaudot et de l’Interallié (dont la dernière sélection a lieu le 7 novembre) ainsi que sur celle du prix Giono. Tous les espoirs lui sont permis. Tout comme pour Gaël Faye (Jacaranda, Grasset), présent sur les listes de l’académie Goncourt et du Renaudot. Quant à Kamel Daoud (Houris, Gallimard), déjà lauréat du prix Landerneau des lecteurs, il est toujours en lice pour le prix Goncourt (et grand favori), le Renaudot et l’Interallié. Sandrine Collette (Madelaine avant l’aube, Lattès), pour sa part, fait partie du dernier carré du Goncourt. Enfin, Miguel Bonnefoy (Le Réveil du jaguar, Rivages), lauréat du grand prix du roman de l’Académie française, concourt toujours pour les prix Femina et Médicis.

Moralité ? Tous ces auteurs devraient continuer à caracoler dans notre liste des meilleures ventes. D’autres pourraient venir les rejoindre, comme Abdellah Taïa dont le roman Le Bastion des larmes (Julliard) a remporté le prix Décembre et le Prix de la langue française dotés de 15 000 euros pour le premier et de 10 000 pour le second… Pas mal par les temps qui courent.

Du côté des essais, on assiste à l’irruption du livre de Philippe de Villiers, Mémoricide (Fayard), du témoignage posthume de l’opposant russe Alexeï Navalny, Patriote (Robert Laffont), de l’ouvrage de Jérôme Garcin, Des mots et des actes. Les belles-lettres sous l’Occupation (Gallimard) et de celui du sociologue Marc Joly, La Pensée perverse au pouvoir (Anamosa).




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