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États-Unis : Kamala Harris a voté, Donald Trump fait dans la surenchère


La vice-présidente démocrate Kamala Harris et l’ancien président républicain Donald Trump ont continué, dimanche 3 novembre, à sillonner les États-clés, qui vont décider si l’Amérique va ouvrir pour la première fois les portes de la Maison-Blanche à une femme, ou au contraire y renvoyer le milliardaire. L’élection présidentielle américaine de ce mardi 5 novembre est en effet la plus incertaine de l’Histoire des États-Unis, aucun sondage n’étant en mesure, à la veille du scrutin, de prédire qui en sortira vainqueur. Les meetings de ces dernières heures ont été l’occasion pour Donald Trump de faire dans la surenchère, en contestant encore le résultat de l’élection de 2020, ou en déclarant qu’il ne serait pas dérangé si quelqu’un tirait sur des journalistes.

Les infos à retenir

⇒ Donald Trump ne serait pas “dérangé” si quelqu’un tirait sur la presse

⇒ Kamala Harris a voté de manière anticipée

⇒ La candidate démocrate tente de séduire les électeurs d’origine arabe

Donald Trump assure qu’il “n’aurait pas dû partir” de la Maison-Blanche

Le républicain a continué dans la surenchère verbale dimanche, au cours de ses dernières apparitions publiques. Faisant référence au vitrage blindé désormais installé autour de lui, après avoir été victime de deux tentatives d’assassinat, il a dit que pour l’atteindre “il faudrait tirer au travers” des journalistes, ajoutant : “Cela ne me dérange pas.”

Des propos qui “n’avaient rien à voir avec le fait de faire du mal aux médias”, a rapidement assuré l’un de ses porte-parole, affirmant que Donald Trump s’inquiétait au contraire du “danger” couru par les journalistes qui “devraient, eux aussi, avoir un vitrage de protection”.

“Je n’aurais pas dû partir” de la Maison-Blanche, a encore dit le candidat républicain de 78 ans, qui n’a jamais reconnu sa défaite en 2020 et dont les partisans ont pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021 pour tenter d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden. L’ancien président républicain a déjà posé les jalons d’une contestation en cas de défaite. “Ils essaient à toute force de voler” l’élection, a-t-il affirmé.

Kamala Harris tente de rallier le soutien des électeurs d’origine arabe

En déplacement à l’université du Michigan, la démocrate a assuré que “l’étan était de [son] côté”. Dans cet Etat, où elle risque de perdre le soutien de la population d’origine arabe, qui représente quelque 200 000 personnes, en raison du soutien de Washington à Israël, la démocrate a promis de “tout faire pour arrêter la guerre à Gaza”. “Je veux dire que cette année est difficile, vu l’ampleur des morts et des destructions à Gaza, vu les victimes civiles et déplacées au Liban. C’est bouleversant”, a ajouté la candidate.

78 millions d’Américains ont déjà voté

Plus de 78 millions d’Américains ont déjà voté, soit de manière anticipée ou par la poste. C’est le cas de Kamala Harris, qui l’a annoncé dimanche : “Je viens de remplir mon bulletin de vote par correspondance”, a-t-elle dit lors d’un bref échange avec les journalistes à Detroit, dans le Michigan (région des Grands Lacs), en précisant ensuite : “Mon bulletin est en route pour la Californie”, son Etat d’origine.

Mardi, lorsque les bureaux de vote de la première puissance mondiale fermeront, une période d’attente fébrile commencera. Nul ne sait s’il faudra des heures ou des jours pour que les médias américains, dont c’est traditionnellement la prérogative, attribuent la victoire à l’un ou l’autre. Le dernier sondage New York Times/Siena, concentré sur les sept Etats cruciaux, fait état d’écarts trop infimes pour permettre la moindre conclusion.




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