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Election américaine : tentatives d’assassinat, débats… Les dix moments clés de la campagne


À chaque campagne présidentielle, ses coups de théâtre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’élection américaine 2024 n’a pas manqué de rebondissements. De la candidature de Donald Trump aux tentatives d’assassinat dont il a été la cible, et du renoncement de Joe Biden au réquisitoire final de Kamala Harris, la course à la Maison-Blanche n’a pas été de tout repos pour les candidats.

15 novembre 2022 : Donald Trump annonce sa candidature

Tout a commencé il y a deux ans. Le 15 novembre 2022, le républicain révèle se lancer dans la présidentielle. “Pour rendre à l’Amérique sa gloire et sa grandeur, j’annonce ma candidature à la présidence des Etats-Unis”, a-t-il déclaré devant un parterre de militants depuis sa résidence de Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride. Après avoir postulé auprès des autorités électorales américaines, le septuagénaire a officialisé sa troisième candidature après celles de 2016 et de 2020.

25 avril 2023 : Joe Biden se lance dans la course à la Maison-Blanche

“Chaque génération a connu un moment où elle a dû défendre la démocratie. Pour défendre ses libertés fondamentales. Je crois que c’est le nôtre. C’est pourquoi je suis candidat à ma réélection.” C’est par la publication de ce message sur le réseau social X, accompagné d’une vidéo, que Joe Biden a rejoint Donald Trump dans la course à la présidence des Etats-Unis le mardi 25 avril 2023. Une vidéo dans laquelle le président sortant a également appelé ses partisans à l’aider à “finir le travail”, quatre ans jour pour jour après sa dernière entrée en campagne.

5 mars 2024 : un “Super Tuesday” sans grande surprise

Comme à son habitude, le “Super Tuesday” a été le rendez-vous immanquable de la présidentielle américaine. Le mardi 5 mars, les électeurs de 15 Etats différents et des îles Samoa ont été appelés à se rendre aux urnes pour désigner leur candidat à la présidentielle lors des élections primaires des partis démocrate et républicain. Des élections qui n’ont été qu’une formalité pour Donald Trump et Joe Biden. L’actuel président des Etats-Unis a fait carton plein en remportant les primaires démocrates des 15 Etats, tandis que Donald Trump en a, lui, gagné 14, concédant le Vermont à Nikki Haley, ancienne gouverneure de la Caroline du Sud et ambassadrice aux Nations unies. Au vu des résultats du “Super Tuesday”, les personnalités du camp républicain ayant voulu s’opposer au milliardaire, à l’instar de Nikki Haley, ont rapidement jeté l’éponge.

30 mai 2024 : le républicain est condamné au pénal

Après plusieurs semaines d’audience, la sentence est tombée. Ce jeudi du mois de mai, Donald Trump est reconnu coupable. Coupable d’avoir tenté de dissimuler le paiement de la somme de 130 000 dollars à l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels, pour éviter un scandale portant sur ses relations extraconjugales. Au total, le jury new-yorkais le reconnaît coupable de 34 chefs d’accusation, sans qu’aucune peine ne soit annoncée.

Si celle-ci devait être prononcée le 11 juillet, la peine a été reportée au 18 septembre en raison d’une immunité partielle conférée à Donald Trump par la Cour suprême. Finalement, le juge Juan Merchan fera durer le suspens en repoussant une énième fois l’annonce au 26 novembre, afin d’éviter “toute apparence – aussi injustifiée soit-elle – que la procédure a été affectée ou bien cherche à affecter l’élection présidentielle qui approche”. Au-delà d’avoir été le premier ancien président américain au cœur d’un procès, Donald Trump pourrait donc également être le premier à être condamné ce mois-ci. À l’heure actuelle, le républicain encourt jusqu’à 4 ans de prison ferme.

27 juin 2024 : Joe Biden en difficulté durant le premier débat

Un souvenir que les démocrates préféreraient oublier. Alors que le monde entier avait les yeux rivés sur le plateau de la chaîne CNN pour le premier débat présidentiel opposant Donald Trump à Joe Biden, l’actuel président des Etats-Unis a multiplié les maladresses durant une heure et demie. Malgré les propos mensongers du républicain et le ton offensif du démocrate, les téléspectateurs n’ont gardé en mémoire que la voix à peine audible de Joe Biden, ses innombrables bafouillages et son état de santé préoccupant. Une prestation jugée désastreuse par les médias américains. Plusieurs personnalités politiques, comme l’ancien conseiller de Barack Obama, Van Jones, ont même appelé à changer de candidat, craignant que les sondages ne tournent en faveur du républicain.

13 juillet 2024 : Donald Trump victime d’une tentative d’assassinat

Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Le candidat républicain, le point en l’air et la joue ensanglantée avant d’être évacué par le Secret Service [l’unité d’élite chargée de la protection des hautes personnalités politiques, NDLR]. Nous sommes le samedi 13 juillet lorsque Donald Trump essuie des tirs de fusil en plein meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie. Le milliardaire est blessé à l’oreille mais s’en tire miraculeusement. Un spectateur est en revanche tué et deux autres sont gravement blessés dans l’assistance. Le tireur, Thomas Matthew Crooks, un jeune Américain de 20 ans, est, quant à lui, abattu peu après avoir ouvert le feu depuis le toit d’un bâtiment extérieur au périmètre du meeting.

Même frayeur pour le républicain le 15 septembre dernier. Alors que celui-ci se tenait sur l’un de ses parcours de golf en Floride, des coups de feu ont été entendus “près” de lui, selon le Secret Service. Le tireur, Ryan Wesley Routh, un Américain pro-ukrainien de 58 ans, a finalement été repéré avant de pouvoir passer à l’acte.

21 juillet 2024 : Joe Biden annonce le retrait de sa candidature

“Bien que mon intention était de me représenter, je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat.” Après un débat raté qui n’a pas su convaincre son propre camp, Joe Biden a annoncé sur le réseau social X ne plus vouloir défendre les couleurs démocrates à la présidentielle, ajoutant qu’il souhaitait que sa vice-présidente Kamala Harris, le remplace.

22 août 2024 : entrée en lice de Kamala Harris

Et c’est chose faite. Près d’un mois après le retrait de la candidature de Joe Biden, sa vice-présidente a accepté l’investiture du parti démocrate. “Au nom du peuple, au nom de tous les Américains, au nom de ma mère, au nom de tous ceux qui ont eu une histoire qui ne pouvait s’écrire que dans le plus grand pays du monde, j’accepte votre investiture”, a déclaré Kamala Harris dans un discours en clôture de la convention démocrate à Chicago, le 22 août 2024. Si son nom circulait depuis plusieurs semaines, son entrée en lice a définitivement rebattu les cartes pour le reste de la campagne présidentielle.

10 septembre 2024 : Donald Trump et Kamala Harris débattent pour la première et dernière fois

90 minutes déterminantes. Le 10 septembre dernier, les deux candidats à la présidentielle se sont opposés sur le plateau de la chaîne américaine CNN pour faire entendre leurs revendications. Au cœur du débat : l’inflation, la politique étrangère, la tentative d’assassinat de Donald Trump et l’avortement. Un dernier sujet sur lequel la démocrate est passée à l’attaque, prenant l’ascendant sur son rival. L’occasion pour le camp démocrate de prendre sa revanche. “Trump a été mauvais et Harris a incontestablement gagné. Elle a vengé la défaite de Biden lors du premier débat en juin, qui lui a valu de jeter l’éponge”, a évalué le politologue américain Larry Sabato, interrogé par l’AFP. Insatisfait de sa prestation, le républicain refusera de participer à une seconde confrontation, faisant du 10 septembre, l’unique débat opposant les deux candidats.

29 octobre 2024 : la démocrate prononce son “réquisitoire final”

Clap de fin de campagne pour le camp démocrate. Le mardi 29 octobre, Kamala Harris a prononcé ce qu’elle-même qualifie de “réquisitoire final”. Et pour cette ultime occasion de marquer les esprits à une semaine de l’élection, la vice-présidente a rassemblé plus de 75 000 personnes devant le National Mall, à l’endroit même où Donald Trump avait harangué ses partisans avant qu’ils n’attaquent le Capitole, le 6 janvier 2021.

La Maison-Blanche en toile de fond, la candidate a conclu par ces mots : “Battons-nous pour ce beau pays, et dans sept jours, nous aurons le pouvoir. Chacun d’entre vous a le pouvoir de tourner la page et d’écrire le prochain chapitre de la plus extraordinaire histoire jamais contée”. Une histoire que la démocrate pourrait voir s’écrire dans les prochaines heures.




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