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Une défaite concédée “avec dignité” : la presse américaine salue le discours de Kamala Harris


Scène démontée, drapeaux remballés, chaises vides devant un immense écran géant… La désillusion régnait au QG de Kamala Harris lors de la soirée électorale organisée mardi soir, au fur et à mesure que les résultats tombaient. La candidate démocrate avait prévu de fêter sa potentielle victoire à l’université Howard de Washington. Mais les célébrations prévues par Kamala Harris, sèchement défaite par le candidat républicain Donald Trump, ont tourné court, donnant lieu à un grand désarroi pour ses supporters.

Plus d’une douzaine d’heures plus tard, mercredi, Kamala Harris a pris la parole devant ses soutiens. Elle a reconnu sa défaite, tout en promettant à ses partisans de “continuer à se battre”. “Nous aiderons (Donald Trump) et son équipe dans la transition et nous nous engagerons dans un transfert pacifique du pouvoir”, a assuré la vice-présidente sortante, dans le décor imposant de son ancienne université, l’institution historiquement noire de Howard. “Nous devons accepter les résultats de cette élection”, a encore affirmé la candidate démocrate malheureuse.

Pour CNN, en faisant ces remarques, Kamala Harris “a fait quelque chose que son adversaire a refusé de faire après l’élection présidentielle 2020 : accepter ses résultats”. De son côté, The Washington Post estime dans un éditorial qu’en faisant cette promesse “d’aider à une transition pacifique du pouvoir” d’une “manière si convaincante”, Kamala Harris signe la “marque” d’une personnalité attachée à la démocratie. “C’était un contraste rafraîchissant avec 2020, lorsque Donald Trump a déclaré prématurément la victoire […] puis a incité une foule à l’émeute au Capitole alors que le Congrès comptait les votes”, constate le célèbre quotidien américain, qui n’a cette année pas pris parti en faveur d’un candidat.

“Elle n’a pas cherché d’excuses”

Le grand quotidien traditionnellement démocrate ne tarit pas d’éloges envers Kamala Harris, qui a concédé sa défaite “avec dignité et grâce”. “Elle n’a pas cherché d’excuses. Au lieu de cela, elle a donné le ton de la façon dont les démocrates peuvent résister de manière responsable à Donald Trump au cours des quatre prochaines années : défendre leurs valeurs fondamentales tout en coopérant pour les intérêts du pays”, affirme encore The Washington Post.

De son côté, The New York Times remarque que cette intervention “de 12 minutes”, “pleine d’émotion”, a été prononcée “sur un ton de défi”. Kamala Harris “a défendu sa campagne comme un combat pour la démocratie qu’elle s’est engagée à poursuivre, même si ce n’est pas depuis le Bureau ovale”, estime le quotidien. Comme l’a repéré Courrier International, le site d’information politique Politico évoque pour sa part un discours “marquant la fin de sa brève et historique course à la Maison-Blanche”, mais qui, Kamala Harris l’espère, “la placera à la tête de toute résistance que le parti sera en mesure de rassembler” durant le second mandat du républicain.




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