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Election américaine : Donald Trump et Vladimir Poutine se disent prêts à se parler


Joe Biden s’est engagé jeudi à assurer un transfert de pouvoir “pacifique et ordonné” avec Donald Trump, son prédécesseur et bientôt successeur à la Maison Blanche. “J’espère que nous pourrons, peu importe pour qui nous votons, nous considérer comme des concitoyens et pas comme des adversaires”, a déclaré Joe Biden lors de son premier discours depuis la victoire éclatante du milliardaire républicain à l’élection présidentielle.

Les infos à retenir :

⇒ Donald Trump à propos de Vladimir Poutine : “Je pense que nous allons nous parler”

⇒ Susie Wiles sera la cheffe de cabinet de Donald Trump

⇒ Le patron de la Fed ne démissionnera pas, même si Donald Trump le lui demande

Vladimir Poutine et Donald Trump prêts à se parler

Le président russe Vladimir Poutine et Donald Trump ont tous les deux signalé jeudi être prêts à reprendre contact, après la victoire du républicain à la présidentielle américaine. “Si quelqu’un veut reprendre contact, cela ne me dérange pas. Je suis prêt”, a déclaré Vladimir Poutine lors d’un forum, à propos de Donald Trump. “Je voudrais profiter de cette occasion pour le féliciter pour son élection à la présidence des Etats-Unis”.

“Je pense que nous allons nous parler”, a quant à lui déclaré Donald Trump à propos de Vladimir Poutine jeudi, lors d’une interview accordée à NBC. Le président élu a précisé qu’il avait déjà “probablement” parlé à 70 dirigeants étrangers depuis sa victoire à l’élection de mardi.

Avant le scrutin américain, Vladimir Poutine avait publiquement déclaré qu’il préférerait voir Joe Biden, puis Kamala Harris, à la Maison-Blanche, les jugeant plus “prévisibles” pour Moscou que le candidat républicain. Selon un livre publié par le célèbre journaliste Bob Woodward, Donald Trump aurait parlé à Vladimir Poutine en secret jusqu’à sept fois depuis qu’il a quitté la Maison-Blanche en 2021.

Donald Trump fera de Susie Wiles sa cheffe de cabinet

Le président élu Donald Trump a annoncé jeudi qu’il ferait de Susie Wiles, architecte de sa campagne, sa cheffe de cabinet à la Maison-Blanche. “Susie Wiles vient de m’aider à remporter l’une des plus grandes victoires politiques de l’histoire américaine”, a salué le républicain dans un communiqué. Elle “continuera à travailler sans relâche pour rendre à l’Amérique sa grandeur”, a assuré Donald Trump, en référence au célèbre slogan de ses campagnes.

Il a souligné que la sexagénaire serait la première femme à occuper ce prestigieux poste, un “honneur” selon lui “bien mérité”. Le poste de directeur de cabinet, ou “chief of staff” en anglais est peut-être le plus stratégique de l’exécutif américain. Il s’apparente en France à celui de secrétaire général de l’Elysée.

Le patron de la Fed ne démissionnera pas, même si Donald Trump le lui demande

Le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a assuré jeudi qu’il ne démissionnerait pas, même si le président élu Donald Trump le lui demandait, alors que ce dernier a critiqué à plusieurs reprises les choix de l’institution en termes de politique monétaire. “Non”, a simplement répondu Jerome Powell, dont le mandat s’achève en 2026, à la question de savoir s’il partirait si le président élu formulait une demande en ce sens. “Non”, a-t-il répété lorsqu’on lui a demandé s’il pensait être légalement obligé de partir dans un tel cas de figure.

Le milliardaire républicain s’en est pris à plusieurs reprises au président de la Fed, qu’il avait pourtant nommé à ce poste durant son premier mandat, l’accusant notamment de chercher à favoriser Kamala Harris, la candidate démocrate malheureuse, par ses décisions, et sous-entendant qu’il le remplacerait s’il était de nouveau élu. Il avait cependant revu son propos, assurant dans un second temps qu’il laisserait Jerome Powell aller jusqu’au terme de son mandat. Donald Trump n’a légalement pas la capacité de le renvoyer, ni même aucun des membres du collège des gouverneurs de la Fed, a assuré le président de l’institution.

Joe Biden ira au sommet du G20 au Brésil avec un détour par la forêt amazonienne

Joe Biden se rendra au sommet du G20 au Brésil en novembre, a confirmé sa porte-parole jeudi, et fera un détour inédit par la forêt amazonienne pour parler du changement climatique. “Il a prévu de se rendre à ces deux sommets”, celui qui réunira les pays de l’Apec (Coopération économique pour l’Asie-Pacifique) à Lima au Pérou mi-novembre et celui qui réunira les dirigeants des vingt plus grandes puissances économiques à Rio les 18 et 19 novembre, a indiqué Karine Jean-Pierre pendant sa conférence de presse quotidienne. Soit deux mois avant de céder les clés de la Maison-Blanche au tribun républicain, qui nie l’existence du changement climatique et prône un protectionnisme agressif, avec de lourdes taxes sur les produits importés.

Après avoir quitté le Pérou, le président démocrate s’arrêtera à Manaus, au nord-est du Brésil, pour “visiter la forêt amazonienne et échanger avec des dirigeants locaux, autochtones et autres, qui travaillent à préserver et protéger cet écosystème extrêmement important”, a annoncé la porte-parole plus tard dans un communiqué. Elle a précisé qu’il s’agissait du premier déplacement de ce type pour un président américain.




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