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Trump élu président : à quoi pourraient ressembler les 100 premiers jours de son mandat ?


Le programme des cent premiers jours de Donald Trump à la Maison-Blanche semble ambitieux. Lors de la campagne, mi-août, il avait notamment annoncé mettre en place dans l’immédiat des “déportations” massives, la fin de l’inflation, de nouveaux tarifs douaniers plus sévères, des baisses d’impôt “historiques” pour les travailleurs et les petites entreprises et la fin de la guerre en Ukraine. Compte tenu de ses déclarations et de l’analyse de son précédent mandat, les cent premiers jours du président élu devraient ressembler à “une série de décrets qui renforcent l’image de marque de Trump, axée sur les questions de viande rouge et qui s’adressent directement à sa base électorale”, pointe le site Truthout.

“Sceller” la frontière sud

Lors de la course à la Maison-Blanche, Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il allait “sceller” la frontière sud dès le premier jour et lancer ce qu’il appelle “le plus grand programme d’expulsion de l’histoire américaine”, invoquant pour cela l’Alien Enemies Act de 1798 – utilisé pour la dernière fois pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon la chaîne NBC News, expulser les plus de 11 millions d’immigrés sans papiers vivant aux Etats-Unis coûterait des milliards de dollars aux Etats-Unis et nécessiterait des augmentations de personnel de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Et gare aux forces de l’ordre qui s’y refuseraient, car son administration pourrait envisager de suspendre les subventions fédérales aux policiers qui refusent de participer aux expulsions massives, selon ses conseillers de campagne.

Sur le thème de l’immigration, Donald Trump a en outre déclaré qu’il rétablirait la politique du “Remain in Mexico”. Mise en place sous son autorité en 2019, cette politique oblige les migrants demandeurs d’asile à rester au Mexique jusqu’à la date de leur comparution devant le tribunal de l’immigration américain. Il souhaite également rétablir le Title 42, une restriction datant aussi de la première administration, au temps du Covid, qui refoule les migrants arrivés illégalement et ne leur permet pas de demander l’asile, au nom de la santé publique.

“Fin de l’inflation”

Sur le volet économique, Donald Trump a déclaré qu’il allait “mettre fin à l’inflation” et qu’il prévoyait d’adopter ce qu’il qualifie de réductions d’impôts “historiques” pour les travailleurs et les petites entreprises. Pendant la campagne, il a déclaré que cela comprendrait l’exonération de l’impôt sur les pourboires, sur les heures supplémentaires, les prestations de sécurité sociale et un crédit d’impôt pour les aidants familiaux qui prennent soin d’un parent ou d’un proche.

Sur ces questions, Donald Trump n’a pas hésité à dire qu’il travaillerait avec le magnat de la technologie, propriétaire de Space X, Elon Musk, pour éliminer “chaque” loi fédérale qui, selon lui, augmente les prix et détruit des emplois aux Etats-Unis. “Nous allons nous attaquer à tous les problèmes, de l’accessibilité des voitures à celle du logement, en passant par les coûts des assurances et les problèmes de chaîne d’approvisionnement”, avait-il déclaré lors d’un rassemblement en Caroline du Nord en août. “Je vais demander à mon cabinet d’obtenir des résultats dans les 100 premiers jours ou bien avant.”

“Arrêter les guerres”

En matière de politique étrangère, Donald Trump a plusieurs fois annoncé qu’il mettrait fin à la guerre en Ukraine en 24 heures. Il a décrié, tout comme le vice-président élu J.D. Vance, l’ampleur des dizaines de milliards de dollars d’aide versée à Kiev.

Dans son discours victorieux mercredi 6 novembre, en Floride, Donald Trump a aussi promis qu’il allait “mettre fin aux guerres”, incluant de fait l’embrasement du Proche-Orient. Selon des informations du Wall Street Journal (WSJ), les équipes du nouveau président élu sont d’ores et déjà à l’œuvre pour lui proposer plusieurs options viables pour sortir du conflit en Ukraine.

Démanteler le ministère de l’Education

A plusieurs reprises, Donald Trump a déclaré qu’il souhaitait “se débarrasser” du ministère de l’Education, jugé trop conformé aux idées woke. Il voudrait permettre à chaque Etat de “gérer individuellement l’éducation”, rapporte la chaîne NBC News. “Dès le premier jour, je signerai un nouveau décret visant à réduire le financement fédéral de toute école qui imposerait à nos enfants la théorie critique de la race, la folie transgenre et d’autres contenus raciaux, sexuels ou politiques inappropriés”, a-t-il déclaré lors d’un meeting.

Donald Trump a également suggéré qu’il créerait un nouvel organisme d’accréditation pour certifier les enseignants “qui adhèrent aux valeurs patriotiques et soutiennent le mode de vie américain” et rétablirait la Commission de 1776 de son administration pour aligner l’enseignement de l’histoire sur les “valeurs” de la fondation des Etats-Unis – bien qu’Agenda 47 ne précise pas davantage ce que sont ces valeurs ni ne définisse les critères d’adhésion au “mode de vie américain”. Tout au long de son premier mandat, Donald Trump a proposé des milliards de coupes dans le budget du ministère de l’Education, rappelle la chaîne ABC News.




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