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Placements durables : les fonds ISR sur la sellette


Le 1er mars dernier, le label ISR – investissement socialement responsable – attribué aux placements durables a connu une profonde refonte. Parmi les points marquants, le nouveau référentiel impose désormais aux gérants de procéder à des exclusions dans leurs fonds, notamment des entreprises opérant dans les énergies fossiles. Or, 1 produit sur 2 détient de tels acteurs en portefeuille. D’autres éléments ont aussi un impact. Ainsi, les supports labellisés ISR doivent désormais analyser les plans de transition climatique des sociétés qu’ils détiennent. “La plupart des acteurs financiers passent par des fournisseurs de données privées, qui ne possèdent pas l’intégralité des informations nécessaires. Ils doivent ainsi procéder à des audits internes pour pouvoir jauger les plans en question : un casse-tête, à la fois logistique et méthodologique”, pointe-t-on à la société WeeFin.

Jusqu’à présent, seules les nouvelles demandes de labélisation devaient satisfaire à ces critères. Mais à partir du 1er janvier 2025, tous les fonds devront s’y conformer pour conserver le label. A date, 1 278 supports le possèdent, mais une part non négligeable d’entre eux pourrait décider de s’en passer pour s’éviter ces nouvelles contraintes. C’est particulièrement vrai dans les petites sociétés de gestion où ces dernières représentent des coûts supplémentaires importants. Autre problème : la réduction de l’univers d’investissement, qui risque de bouleverser la stratégie mise en œuvre par les gérants. Les plus gros acteurs pourraient ne conserver qu’une gamme limitée de fonds ISR. Un mal pour un bien ?




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