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États-Unis : les républicains conservent la majorité absolue à la Chambre des représentants


Les élections législatives américaines qui se sont déroulées en parallèle de l’élection présidentielle ont conforté le Parti républicain américain : avec une victoire à la Chambre des représentants annoncée par les médias américains, Donald Trump dispose d’une maîtrise confortable des leviers du pouvoir pour son retour à Washington. Le milliardaire de 78 ans et le camp conservateur réussissent ainsi un tiercé gagnant avec la présidence et les deux chambres du Congrès.

Selon les projections de CNN et NBC News, les républicains ont obtenu au moins 218 sièges sur les 435 en jeu et gardent leur majorité à la Chambre des représentants. C’est la victoire de Juan Ciscomani, dans l’Arizona, qui permet au Parti d’obtenir son 218e siège à la Chambre. Il reste neuf sièges à pourvoir : pas assez pour que les démocrates (208 élus actuellement) n’inversent la tendance.

“Ce fut une victoire décisive à travers la nation. Les gens veulent nous voir mettre en œuvre et appliquer notre programme l’Amérique d’abord”, a salué le représentant républicain Mike Johnson, qui devrait, sauf grande surprise, continuer à présider la Chambre.

Le républicain John Thune à la tête du Sénat

Côté Sénat, les républicains l’ont aussi emporté face aux démocrates, qui étaient en faible majorité depuis 2021, lors des élections la semaine dernière (pour l’instant 52 sièges contre 47 pour les démocrates et apparentés, avec un siège restant à attribuer). Ils ont élu mercredi John Thune, issu d’une ligne républicaine plutôt traditionnelle, comme chef. L’élu du Dakota du Sud s’est dit “extrêmement honoré” de sa victoire, assurant que l’équipe républicaine était “unie derrière le programme du président Trump”. L’élection de John Thune, élu au Sénat américain depuis 2005, signe la fin de l’ère du ténor républicain Mitch McConnell, qui entretenait des relations houleuses avec Donald Trump.

Le fait de contrôler le Congrès facilitera la tâche du 45e et futur 47e président, qui a promis de mettre en application des mesures radicales, entre expulsions massives de migrants, baisses d’impôts et dérégulations. Mais Donald Trump a aussi manifesté sa volonté de contourner les laborieux processus de confirmation par les sénateurs des personnes qu’il prévoit de nommer à des postes clés.

Il compte pour cela utiliser une clause qui permet au président de faire des nominations temporaires lorsque le Sénat n’est pas en session. Le républicain est également bien parti pour rafler le vote populaire face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris avec 50,2 % des voix selon NBC News, sur la base d’un décompte toujours en cours. Tous les sept Etats-clés qui étaient susceptibles de basculer lors du scrutin sont également tombés dans son escarcelle.




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