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Immigration : la fermeté du Danemark inspire la droite et l’extrême droite


Toute la semaine, La Loupe passe en revue toutes les réformes réussies chez nos voisins, dont la France pourrait s’inspirer. Dans ce dernier épisode, on s’intéresse au système migratoire au Danemark, avec Axel Gyldén, journaliste au service Monde de L’Express.

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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)

Crédits : Africanews, France 24, BFMTV

Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent

Logo : Jérémy Cambour

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Charlotte Baris : Pour ce dernier épisode de notre série sur les réformes qui marchent à l’étranger, nous aurions pu aller voir ce qui se fait en Italie concernant l’immigration. Car depuis l’arrivée de Giorgia Meloni à la tête du gouvernement en 2022, les Italiens, en première ligne face aux vagues migratoires, ont pris des mesures drastiques : renforcement des peines pour les passeurs, facilitation des refoulements, restriction du droit de travailler pour certains migrants, et encadrement de l’activité des ONG de sauvetage.

Tout cela s’accompagne également d’accords avec plusieurs pays. D’abord, ceux dont est issue une grande partie de l’immigration, situés au bord de la Méditerranée. Cette coopération doit permettre de renvoyer plus facilement les clandestins. Mais aussi avec l’Albanie : des centres de rétention, régis par le droit italien, y ont été construit et c’est là que peuvent être traitées certaines demandes d’asile.

Une véritable politique d’externalisation qui semble déjà dissuader les traversées : après une année 2023 record, les arrivées de migrants en Italie ont chuté de plus de 60 % sur les 8 premiers mois de cette année. Ces réformes migratoires italiennes sont pourtant critiquées. La Tunisie par exemple ne respecterait pas les droits humains, les envois dans les centres de rétention en Albanie ont été retoqués par la justice, et surtout ils coutent très cher. L’Italie a dépensé 65 millions d’euros pour leur construction, et leur fonctionnement devrait revenir à 160 millions par an.

Des méthodes déjà balayées par le Premier ministre, Michel Barnier. Mais la France regarde peut-être ce qui se fait chez un autre de nos voisins, au nord de l’Europe.

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