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Immobilier : votre employeur peut vous aider à acheter votre logement, voici comment


Devenir propriétaire avec l’aide de son employeur ? C’est la solution originale proposée par Sofiap, une filiale de La Banque Postale et de la SNCF. Celle-ci propose aux entreprises un montage qui leur permet de financer une partie du crédit immobilier de leurs collaborateurs. Quelque 600 000 salariés d’une quarantaine de sociétés sont aujourd’hui concernés, parmi lesquels ceux des deux partenaires, mais aussi d’EDF, Enedis ou de plusieurs PME. Pour l’employeur, ce coup de pouce est une façon de fidéliser ses troupes en les aidant à acheter à proximité de leur lieu de travail. L’entreprise prend alors en charge entre 25 % et 75 % des intérêts du crédit, sur une enveloppe allant de 50 000 euros à 150 000 euros selon les accords.

Ce prêt subventionné constitue une partie du financement, en complément des prêts aidés (prêt à taux zéro, prêt action logement…) pour les salariés éligibles, et d’un prêt classique également financé par Sofiap, aux conditions de marché. L’entité, qui est une banque à part entière, affiche actuellement des taux compris entre 3,40 % et 3,60 % – hors subvention par l’entreprise -, en fonction de la durée du crédit. Un niveau en ligne avec la concurrence, le taux moyen des crédits immobiliers s’établissant à 3,54 % en septembre 2024, toutes durées confondues, d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

Une économie substantielle

L’implication de l’employeur permet d’abaisser le coût total du crédit. Démonstration chiffrée pour un appartement de 220 000 euros, frais inclus, financé par un apport de 20 000 euros, un prêt subventionné par l’entreprise de 100 000 euros à 2,55 % sur vingt-cinq ans et un prêt classique de 100 000 euros à 3,50 %. L’aide de l’employeur représente ici un gain de 13 666 euros sur le coût total du crédit, qui passe de 116 552 euros à 102 886 euros, assurance incluse. “Dans certains cas, l’existence du prêt subventionné permet tout simplement au salarié de rester en dessous du taux d’endettement de 35 % exigé par le Haut Conseil de stabilité financière : il n’aurait pas pu emprunter sans ce dispositif”, indique Mickaël Le Nezet, président du directoire de Sofiap.

La contrepartie ? Si le salarié quitte l’entreprise, celle-ci ne prend plus en charge sa part des intérêts. “La mensualité augmente alors, puisque le crédit retrouve son taux classique non subventionné pour le capital restant dû”, ajoute Mickaël Le Nezet. Un fil à la patte dont il faut avoir conscience avant de s’engager.




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