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Crise politique en Allemagne : Olaf Scholz de plus en plus contesté dans son camp


Le chancelier Olaf Scholz subit une pression accrue au sein de son parti social-démocrate (SPD) pour abandonner la course à sa réélection au scrutin anticipé de février en raison de son impopularité inédite et l’existence d’un candidat plus prometteur. Ce mardi 19 novembre, l’ancien chef du SPD Norbert Walter-Borjans a pris ses distances vis-à-vis du chancelier, actuellement au Brésil où il participe à un sommet du G20, réclamant “une clarification rapide” de la question de la candidature du SPD à la chancellerie, dans un entretien au quotidien Rheinische Post.

Sa voix s’ajoute à celles de deux députés sociaux-démocrates très influents de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest), Wiebke Esdar et Dirk Wiese. Dans un texte relayé par les médias allemands, ces derniers constatent que “l’image” d’Olaf Scholz “est étroitement liée” à celle de son impopulaire coalition avec les Verts et les libéraux, qui a volé en éclat le 6 novembre après des mois de disputes ouvertes sur le budget et l’économie.

Le chancelier, désormais à la tête d’un gouvernement minoritaire avec les écologistes, va se soumettre le 16 décembre à un vote de confiance au Bundestag qu’il devrait perdre, ce qui ouvrira la voie à des élections le 23 février 2025. Même si les deux députés sociaux-démocrates jugent que son bilan sera sans doute jugé “plus positivement” avec le recul, ils soulignent : “Nous entendons beaucoup d’approbation” au sein du parti en faveur de Boris Pistorius, le ministre de la Défense.

Remplacé par Boris Pistorius ?

Jusqu’ici, les responsables du SPD continuent officiellement à soutenir Olaf Scholz. “Il est notre chancelier et notre candidat à la chancellerie”, a répété lundi la co-cheffe du SPD Saskia Esken. Mais ces démonstrations de soutien n’ont pas réussi jusqu’ici à apaiser le débat sur la pertinence de sa candidature, lancée d’abord au niveau local et qui s’étend désormais au niveau national.

Le dernier baromètre représentatif de popularité Insa publié mardi par le quotidien Bild vient conforter leurs arguments : le chancelier y a été rétrogradé de la 19ème à la 20ème et dernière place, tandis que Boris Pistorius reste en tête du classement toutes couleurs politiques confondues. L’énergique ministre de 64 ans, qui se décrit comme “un homme profondément loyal”, endosse jusqu’ici la ligne officielle du parti, sans exclure quoi que ce soit. “La seule chose que je peux exclure de façon définitive est de devenir pape un jour”, a-t-il plaisanté lundi soir face à la presse.




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