Dans l’univers trumpiste, la diplomatie est une affaire de coups de fil et de négociations viriles. “A peine élu, ma première action sera d’appeler Zelensky et Poutine pour leur dire de passer un accord”, lançait-il encore à quelques jours de l’élection présidentielle américaine, triomphalement remportée le 5 novembre contre Kamala Harris. Un conflit, a-t-il juré, qui ne lui prendrait pas plus d’une journée de travail à solutionner.
L’esbroufe d’une telle promesse ne devrait pourtant pas occulter le renversement stratégique qui pourrait bien s’opérer à Washington concernant la poursuite du soutien à l’Ukraine. Son colistier, J.D. Vance, laissait entrevoir dans une récente interview les grandes lignes du “deal” que l’administration Trump soutiendrait auprès de Kiev et Moscou. C’est l’objet de notre nouveau long format vidéo.
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