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Stabilité et équilibre : ce que veulent vraiment les jeunes au travail


Un travail bien rémunéré, mais aussi équilibré, épanouissant et qui offre des opportunités d’évolution. Voici ce qu’attendent les jeunes de leur travail en 2024, selon une étude de la Fondation Jean Jaurès en partenariat avec la Macif et BVA Xsight, publiée ce vendredi 22 novembre. Menée auprès de 1 000 jeunes femmes et hommes issus de régions et de catégories socioprofessionnelles différentes, cette étude a pour but de comprendre les attentes professionnelles des jeunes âgés de 18 à 24 ans, mais aussi leur perception du monde de l’entreprise et la manière dont ils s’engagent et se projettent dans le monde professionnel.

Dans un contexte économique de plus en plus tendu, avoir une bonne rémunération, quel que soit le millier socioprofessionnel sondé, reste la priorité numéro 1 pour 40 % des jeunes. Un résultat constant parmi les études ces dernières années. Cette priorité va de pair avec une inquiétude persistante : près d’un jeune sur deux exprime la crainte de ne pas gagner assez d’argent pour se projeter dans l’avenir.

La sécurité financière, mais aussi l’assurance d’avancer

Des chiffres qui traduisent selon l’enquête un besoin de stabilité. “Toujours attachés aux repères traditionnels (propriété immobilière, vie de famille), ils cherchent à concilier stabilité et mobilité professionnelle”, détaille l’étude. 67 % souhaitent ainsi devenir propriétaires ou construire une maison, et 59 % envisagent un projet familial.

Si la sécurité et le confort financiers demeurent en tête de liste, ils ne sont plus les seuls critères à peser dans la décision des jeunes actifs. 29 % d’entre eux affirment ainsi qu’ils privilégieraient un poste qui leur permet de concilier vie professionnelle et vie personnelle, et 27 % affirment être à la recherche d’un emploi stimulant sur le plan intellectuel ou pratique. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec une autre inquiétude : celle de l’ennui au travail et du manque d’intérêt, qui concerne plus d’un tiers des jeunes interrogés.

La mobilité au sein de l’entreprise participe à cette quête de stimulation : bien qu’ils recherchent la sécurité, 23 % des jeunes souhaitent évoluer au sein d’une entreprise qui leur donne la possibilité de changer de poste pour enrichir leur expérience. Deux tiers assurent aussi vouloir apprendre tout au long de leur vie en bénéficiant de formations, surtout chez les jeunes diplômés. Pour autant, la grande majorité préfère évoluer dans une entreprise française ou locale (52 %), loin devant les grandes entreprises du CAC 40 (12 %).

L’engagement environnemental en recul

D’autres éléments viennent renforcer leur bien-être au travail : Près de la moitié des jeunes disent avoir besoin d’une bonne ambiance au travail, et 21 % d’entre eux évoquent notamment la recherche d’un bon esprit d’équipe et d’une entente entre collègues, toutes générations confondues. Pour 41 %, il est essentiel de pouvoir compter sur ses collègues en cas de difficulté, et un tiers apprécient davantage un manager qui favorise un environnement de travail agréable qui valorise leur travail, et les aide à progresser.

Les jeunes actifs valorisent également l’engagement sincère de leur entreprise dans une cause. L’une d’entre elles arrive largement en tête cette année : l’amélioration des conditions de travail, essentielle pour 33 % d’entre eux. C’est loin devant la préservation de l’environnement qui semble au contraire en baisse. Seuls 22 % des jeunes estiment que les entreprises doivent s’engager en priorité pour la préservation de l’environnement chez les CSP +, et seulement 13 % toute catégorie socioprofessionnelle incluse. C’est 10 points de moins qu’en 2023, pointe l’enquête. Un chiffre qui pourrait refléter une priorisation des besoins personnels et professionnels, face à un contexte socio-économique incertain.




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