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Sur le marché de l’art, les porcelaines de Chine font flamber les enchères


La céramique ancienne est un secteur du marché de l’art intéressant car on y trouve facilement de belles pièces sans avoir à se ruiner. Seules les porcelaines chinoises impériales dérogent à cette règle. La preuve en a encore été donnée chez Sotheby’s Londres, le 6 novembre dernier.

La maison de vente proposait une paire de jarres aux motifs de poissons d’époque Ming conçues pour l’empereur Jiajing (1507-1567). Elles étaient estimées entre 600 000 et 1 million de livres. Mais les enchères ont fait voler en éclats ces montants. Des collectionneurs chinois se sont disputé ces potiches jusqu’à 9,6 millions de livres, soit 11,5 millions d’euros environ. Les prix stratosphériques ne sont pas rares pour ces objets et les experts avouent qu’il leur est difficile de fixer des estimations, tant l’émulation entre acheteurs est grande.

Vestiges des pillages occidentaux

Ces riches Chinois veulent rapatrier dans leur pays les trésors pillés par les Occidentaux dans les dernières décennies de la dynastie Qing (1644-1911) et ce, à n’importe quel prix. Bien des merveilles dorment encore dans les greniers et les salons de la bourgeoisie européenne. C’est pourquoi, avant de vous débarrasser dans un vide-grenier du vase ou du plat rapporté de Chine par vos aïeux à la fin du XIXe siècle, ou dans le premier tiers du XXe siècle, vous avez tout intérêt à le présenter à un expert. Vous pouvez, sans le savoir, détenir une porcelaine impériale de grande valeur qui pourrait à son tour faire flamber les enchères !




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