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“Boris Johnson souffre de mémoire sélective” : nos lecteurs réagissent à l’actualité


Retraites : les étranges calculs de M. Wauquiez

Jacques Faletto, Condeissiat (Ain)

M. Wauquiez a annoncé sur TF1, très fier de lui, une mesure lumineuse pour les retraités, soit une hausse de 0,8 % dès le 1er janvier 2025 au lieu de 1,6 % prévu au 1er juillet. Or qu’apporte ce dispositif ? Un étalement d’une même somme sur douze mois au lieu six, maigre plus-value. Quel est en revanche son vice caché ? Une perte de 0,8 % dès le 1er janvier 2026 sur toutes les retraites et ce jusqu’à la fin de vie des retraités. En effet le 1er janvier 2026 le montant de base de la nouvelle revalorisation ne sera pas de 101,6 % mais seulement de 100,8 %. Je propose donc à M. Wauquiez de compléter sa proposition par un ajout de 0,8 % à la revalorisation de 2026 pour la rendre équitable. (“Son bilan sera le nôtre” : Laurent Wauquiez, le faux ami de Michel Barnier“, publié le 20 novembre sur lexpress.fr).

Supprimons la garantie de l’emploi des fonctionnaires !

Pierre David, Le Tourne (Gironde)

La diminution du déficit chronique de la France n’a qu’une seule solution : diminuer le nombre de fonctionnaires, toutes catégories confondues, qui représentent une beaucoup trop grande partie de l’emploi en France. C’est assez facile, l’Espagne et le Portugal l’ont fait. La première mesure consiste à ne pas remplacer ceux qui partent à la retraite, et cela dans tous les domaines non régaliens (c’est-à-dire hors justice, police, et armée, et j’y ajoute l’enseignement). Il faut également diminuer l’attractivité de ces professions en supprimant la garantie de l’emploi à vie (originalité française devenue incongrue) et la remplacer par un contrat de travail en bonne et due forme sur des durées limitées de l’ordre de quelques années. En quelques années de ce régime, et au risque peut-être d’un peu de chômage supplémentaire, mais temporaire, la France devrait retrouver enfin un peu de vigueur. (“Que ferait Elon Musk aux manettes de la SNCF ?, par Nicolas Bouzou“, L’Express du 21 novembre.)

La mémoire sélective de Boris Johnson

Akos Sieberth, Allemagne

Boris Johnson souffre de mémoire sélective et d’aveuglement politique. Donald Trump s’est exprimé très clairement sur l’Ukraine, plus clairement que dans ses souvenirs. Il a dit notamment que l’Ukraine devrait se chercher d’autres alliés. Mieux vaut se préparer au scénario du pire que de nourrir des espoirs ridicules. (“Boris Johnson : “Trump sera meilleur que vous ne le croyez“, L’Express du 14 novembre.)

Pauvre pays, pays pauvre…

René Andron, Marseille (Bouches-du-Rhône)

Au fil de la lecture de L’Express, nous voyons bien que notre pays recule, se décompose. Nous sentons bien que le phénomène s’accélère, avec une crise politique qui inhibe les initiatives de tous ordres et aura des conséquences durables sur notre économie. Nous nous enfonçons dans la pauvreté et ce n’est qu’un début – les indicateurs nationaux et internationaux en témoignent. Le spectacle pitoyable de notre classe politique, qui montre son incompétence et est incapable de produire collectivement des orientations à la hauteur des enjeux, centrée qu’elle est sur des intérêts à court terme et les ambitions personnelles, n’a rien de rassurant. Rien n’est à attendre non plus de l’Europe, d’une part parce que certains de nos maux sont nationaux, d’autre part parce qu’elle est en cours de dislocation pilotée par une commission hors-sol. (“Après la dissolution, la France perd en séduction“, par Eric Chol, L’Express du 21 novembre.)

LFI et le terrorisme

Louise Rivière, Toulouse (Haute-Garonne)

La France insoumise souhaite donc abroger le délit d’incitation au terrorisme. Faut-il en être surpris ? Et d’ailleurs, si cette loi passait, cela ferait-il une grande différence ? En France, l’apologie du terrorisme mais également de la haine raciale et antisémite constitue en théorie des délits. Ce qui n’empêche nullement ce parti de s’y adonner quotidiennement depuis des années et ce en toute impunité. (“Au Nouveau Front populaire, autopsie d’une crise : apologie du terrorisme, présidentielle, censure…”, publié le 26 novembre sur lexpress.fr).

Les grandes ambitions de L’Express pour 2025

Cinq ans après son rachat par Alain Weill, L’Express atteint l’équilibre financier en 2024 et lance plusieurs projets en 2025. L’Express Europe, tout d’abord, prendra la forme à partir du mois de septembre d’un site payant multilingue, ciblant les leaders d’opinion du Vieux Continent. Les articles seront traduits dans les 24 langues officielles de l’Union européenne. L’Express va également lancer dix “événements signature”, incluant un colloque et un dîner avec remise de prix. Ces rendez-vous valoriseront notamment les Sciences et la Santé (le 10 mars), les Entreprises familiales (le 7 avril), le Leadership (le 26 mai) et l’Europe à Strasbourg (en juin). Le groupe mise enfin sur L’Express Connect, une plateforme numérique dédiée à la franchise, à l’éducation et à l’emploi, qui connaîtra une première déclinaison internationale en Espagne.




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