Le retour de la chienlit…
Claude Gisselbrecht, Metz (Moselle)
En mai 1958, le général de Gaulle accède à Matignon et, héritant d’un déficit budgétaire chronique, décide en priorité d’assainir l’économie et les comptes publics… Faisant preuve d’un courage politique exemplaire, il y parviendra finalement, allant même jusqu’à évoquer un “miracle” ! Aujourd’hui, pas de miracle à l’horizon, mais un incroyable imbroglio politique, où le “chacun pour soi” l’emporte haut la main, faisant l’impasse sur une hypothétique “union sacrée” ! Alors que notre pays doit faire face à toutes sortes de difficultés, de nombreux élus, dont l’incompétence et l’irresponsabilité ne sont plus à prouver, hélas, se permettent de mettre en scène leurs divergences et leurs rancœurs, retardant ainsi la mise en œuvre d’avancées nécessaires à tous les niveaux… Pour le moment – mais pour combien de temps encore ? –, cela rappelle étrangement la IVe République, de triste mémoire. (“”Je suis prêt à tous les scénarios” : Emmanuel Macron, les secrets d’un président tourmenté”, sur lexpress.fr).
Notre-Dame : un article instructif
Jean Paul Delafenêtre, Esclauzels (Lot)
Ces quelques lignes pour remercier Agnès Laurent pour son article très instructif sur les dessous de la réouverture de Notre-Dame de Paris (“Notre-Dame de Paris, les batailles derrière la réouverture“, L’Express du 21 novembre.)
Retraite : vive la capitalisation !
Bernard Lipp, Dole (Jura)
Merci, Nicolas Bouzou, pour votre plaidoyer pour la capitalisation partielle des retraites, thème tabou en France. Il serait temps d’en discuter sérieusement quand notre système par répartition est de plus en plus déséquilibré et menacé par l’augmentation de l’espérance de vie et la baisse de la natalité. Les variables d’ajustement que constituent le recul de l’âge de départ en retraite, la hausse du nombre d’années de cotisation ou encore la participation illégale du financement de l’Etat ne pourront pas éternellement être proposées par les politiques. Un peu de courage avant qu’il ne soit trop tard ! (“Retraites : la capitalisation. Un vrai rêve marxiste !“, L’Express du 28 novembre.)
Poutine a déjà perdu
Patrick Bardinon, Villemoyenne (Aube)
L’échec de Vladimir Poutine est patent. Malgré d’énormes dépenses, “l’opération militaire spéciale” est un échec. L’économie russe est entrée en “stagflation”, ce qui va peser lourdement sur le niveau de vie du peuple russe et donc sur sa popularité. Enfin, ne sous-estimons pas les réactions des 500 000 mères qui ont perdu leur fils au combat. La communauté internationale se doit de continuer à soutenir l’Ukraine afin d’éviter que Vladimir Poutine ne se tourne vers d’autres cibles proches d’abord puis éloignées ensuite. Quant à ses rodomontades à propos de l’utilisation de l’arme nucléaire, observons-les avec recul. Poutine sait donc qu’elle entraînerait la destruction immédiate de Moscou, de lui-même. Il n’a donc pas le choix. Il a déjà perdu la guerre d’Ukraine ; maintenant, il va lui falloir négocier la paix. (“Moscou prépare le coup d’après“, L’Express du 28 novembre.)
Limitons le droit de grève à la SNCF
Volker Koettgen, Marseille (Bouches-du-Rhône)
La grève annoncée à la SNCF avant Noël est une forme de chantage, qui plonge les voyageurs dans un grand désarroi. Soit les grévistes s’en moquent, soit ils calculent cyniquement que cela permettra de faire pression sur leur direction. Et le comble, c’est que les dettes de la SNCF sont payées par l’Etat, c’est-à-dire par tous les contribuables ! La législation italienne empêche l’arrêt du travail dans les périodes où la population se déplace beaucoup. Ce serait selon moi un excellent exemple à suivre. (“SNCF, comment en est-on arrivé là ? Le vrai bilan des années Jean-Pierre Farandou“, L’Express du 28 novembre.)
Education : les clés pour bien s’orienter
Chaque année, les inscriptions sur Parcoursup, qui débutent début janvier, suscitent débats et inquiétudes dans les familles. Comment être certain de ne pas se tromper quand on sait qu’il existe en France quelque… 23 000 formations ? Pour vous guider, vous trouverez au centre de ce numéro un cahier spécial avec les indications nécessaires pour ne manquer aucune étape et les conseils des meilleurs experts. Ce supplément s’inscrit dans le cadre d’une politique plus générale du groupe qui vient de lancer L’Express Éducation. Le principe : un site dédié, lexpress-education.com, véritable salon virtuel permettant aux écoles de dialoguer avec les étudiants et leurs parents. En parallèle, des podcasts, des vidéoconférences et des prix, venant récompenser annuellement les acteurs les plus influents du monde de l’enseignement.
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