Bien sûr, il y a tous ces ouvrages dont nous vous parlons maintenant depuis des semaines, voire des mois. J’entends par là les romans (auréolés d’un prix ou pas) qui cartonnent comme ceux de Kamel Daoud (Houris, Gallimard), de Freida McFadden (La Femme de ménage, J’ai lu), du collectif 13 à table ! (Pocket), de Sandrine Collette (Madelaine avant l’aube, Lattès), de Gaël Faye (Jacaranda, Grasset), de Miguel Bonnefoy (Le Rêve du jaguar, Rivages), d’Olivier Norek (Les Guerriers de l’hiver, Michel Lafon), de Valérie Perrin (Tata, Albin Michel), de Marc Lévy (La Librairie des livres interdits, Robert Laffont/Versilio), de Philippe Collin (Le Barman du Ritz, Albin Michel). Ou encore, du côté des essais, les livres de Salomé Saqué (Résister, Payot), de Philippe de Villiers, de Jordan Bardella, d’Olivier de Kersauson, etc. Autant d’ouvrages que les achats de Noël devraient encore booster.
Mais il y a aussi tous ces livres illustrés, BD, mangas, beaux livres, qui ne sont pas enregistrés dans nos palmarès et qui se retrouvent ces jours-ci en tête des ventes. Jetons-y un coup d’œil. Ainsi du premier manga écrit par Inoxtag, ce jeune vidéaste et streameur fort actif sur YoutTube et Twitch qui s’est fait connaître grâce à ses vidéos de gaming. Titré Instinct tome I (Michel Lafon, 10, 95 €.), cosigné par Basile Monnot et Charles Compain, il s’est vendu comme des petits pains : 215 00 exemplaires en deux semaines et demie ! L’histoire ? Haki, 19 ans, a le don de voir les intentions d’autrui. Au moment où il apprend qu’il est atteint par un virus incurable, il rencontre Luna, une jeune fille intrigante qui lui laisse entrevoir un monde meilleur…
Puis viennent le tome I de la nouvelle saga de Riad Sattouf, Moi, Fadi, le frère vole (1986-1993) (Éditions Les livres du futur), le tome 30 de Blake et Mortimer, Signé Olrik (Blake et Mortimer) par Yves Sente et André Julliard, le tome 11 des Aventures de Lucky Luke d’après Morris. Un cow-boy sous pression (Lucky comics) par Jul et Achdé, le tome 8 des Vieux Fourneaux. Graines de voyous (Dargaud), par Wilfrid Lupano et Paul Cauuet, Champs de bataille : L’histoire enfouie du remembrement (Delcourt) par Inès Léraud et Pierre Van Hove… Quelques beaux livres illustrés font également leur apparition tels Le Splendid par le Splendid : nous nous sommes tant marrés ! (Cherche Midi) et Recettes et récits (Marabout) de François-Régis Gaudry.
Guère de nouvelles entrées dans nos palmarès, vous l’aurez bien compris, à l’exception de deux documents consacrés à notre chère cathédrale parisienne : Notre-Dame (Robert Laffont), de Ken Follet, surgi en 14e position, juste devant Notre-Dame de Paris. Ô reine de douleur, Ô reine de victoire (Editions des Equateurs) de Sylvain Tesson. Deux succès à rapprocher du carton du “livre officiel de la restauration”, Rebâtir Notre-Dame de Paris (Tallandier, 49,90 €.) de Mathieu Lours, le directeur du département d’histoire de l’architecture de l’École de Chaillot. Victime de son succès ou d’un tirage insuffisant, l’ouvrage est en rupture de stock jusqu’au 31 décembre, peut-on lire sur le site de l’éditeur.
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