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Notre-Dame de Paris payante : Rachida Dati n’a pas dit son dernier mot


La ministre de la Culture Rachida Dati a dit jeudi 9 janvier toujours “espérer convaincre” le diocèse de Paris de faire payer aux touristes la visite de Notre-Dame, “ce qui permettrait de financer l’ensemble du patrimoine religieux” dont 4 000 édifices sont en péril. “J’espère convaincre le diocèse. Une contribution de 5 euros permettrait de récolter 75 à 100 millions d’euros par an et de restaurer l’ensemble du patrimoine religieux”, a déclaré la ministre lors d’un point-presse à Dijon.

Fin octobre, le diocèse de Paris avait insisté sur le principe de “gratuité du droit d’entrée dans les églises et les cathédrales”, défendu par l’Église catholique en France, alors que la cathédrale Notre-Dame-de-Paris compte parmi les édifices les plus visités en Europe avec 12 millions d’entrées en 2017.

Pour autant, la ministre a assuré que “non”, son idée d’entrée payante, émise à l’automne dernier, n’était pas morte. “Environ 4 000 édifices religieux sont en péril”, a-t-elle souligné lors d’un déplacement consacré à l’annonce du financement “intégral” par l’État des 22 millions d’euros nécessaires à la restauration de la flèche de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon, dont l’ancien maire socialiste, François Rebsamen, vient d’être nommé ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation.

La flèche, qui dispose de la plus haute charpente en bois de France après celle de Notre-Dame de Paris, culmine à 93 mètres au-dessus de Saint-Bénigne, évangélisateur de la Bourgogne.

“Priez pour nous, Seigneur”

Évoquant le budget de son ministère, Rachida Dati a lancé “priez pour nous, Seigneur, pour garder la rallonge de 300 millions d’euros” qu’elle avait obtenue pour 2025 de la part de l’ancien Premier ministre Michel Barnier.

Rachida Dati a, à ce titre, appelé les collectivités à “ne pas se désengager” de la culture, malgré les difficultés budgétaires, peu après le vote, par la région des Pays de la Loire, de coupes drastiques dans ce domaine. “Les collectivités considéraient que la culture était accessoire, que c’était un loisir. Mais aujourd’hui, souvent, les maires se disent que c’est la première priorité : investir dans la culture. C’est toute la mission que je me suis assignée”, a-t-elle ajouté.




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