* . * . * .

Retraites : François Bayrou se fixe comme objectif un accord “fin mai”


François Bayrou a fixé, ce vendredi 17 janvier, à “fin mai” l’objectif d’un accord entre les partenaires sociaux sur les retraites, estimant “inimaginable que ce problème si important pour la société française se résolve uniquement par l’épreuve de force”, à la sortie de la première réunion sur le sujet au ministère du Travail.

“Cette idée qu’ils vont partager des mois et des mois de travail, pour moi, c’est une idée fructueuse”, s’est-il réjoui, déplorant l’état de “blocage général” dans lequel se trouve la France. “On est un pays qui n’a pas de budget, on est un pays qui n’a pas de majorité, on est un pays dans lequel les uns ne cessent de s’affronter aux autres […] et on ne peut pas en rester là parce que pendant ce temps, le monde nous assiège”, a-t-il déclaré.

La Cour des comptes rendra ses conclusions le 19 février

La négociation promise, que François Bayrou a décrite comme un “conclave” de trois mois, ne démarrera vraiment qu’à l’issue d’une délicate mission de chiffrage sur le financement du système, confiée à la Cour des comptes, qui doit rendre ses conclusions le 19 février.

“Cela permettra d’avoir une vision de l’avenir, a expliqué le Premier ministre aux partenaires sociaux réunis au ministère du Travail, pour lancer une difficile concertation sur la très décriée réforme des retraites, adoptée au forceps en 2023. Le Premier ministre a estimé devant les partenaires sociaux réunis ce matin que cette concertation était une “déclaration de confiance, un choix stratégique de faire confiance au dialogue social”. “L’idée que les entreprises, les salariés et les travailleurs prennent en main une partie de leur destin”, a-t-il poursuivi.

Sur la mission confiée à la Cour des comptes, François Bayrou a redit qu’il souhaitait “établir les bilans chiffrés les plus indiscutables possibles” sur la question du financement des retraites. Pierre Moscovici viendra présenter les conclusions devant les partenaires sociaux. Pour le chef du gouvernement, la période entre le lancement de la concertation et la remise du travail des magistrats financiers, doit être mise “à profit”.

“64 ans, c’est non”

A l’issue de la réunion de ce vendredi matin, la CFDT a réaffirmé qu’il fallait “un bougé sur l’âge légal” de départ à la retraite. “On a toujours été extrêmement clair. 64 ans, c’est non. Donc il y a là un sujet”, a déclaré la numéro 1 du syndicat Marylise Léon, qui a également mis en avant la question de la pénibilité du travail et de l’égalité hommes/femmes. “On a posé le cadre, beaucoup d’éléments de méthode et de sujet qui peuvent être invoqué par les uns et les autres. Moi, je suis optimiste”, a ajouté la secrétaire générale du premier syndicat français.

La réunion entre gouvernement et partenaires sociaux a été “l’occasion de constater l’ampleur des désaccords”, a affirmé de son côté la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. “Les organisations syndicales se sont toutes exprimées pour dénoncer les 64 ans” et demander l’abrogation de la réforme, a poursuivi Sophie Binet pour qui, “la réunion d’aujourd’hui a confirmé que la page de la mobilisation n’est pas tournée et que la réforme des retraites ne peut pas rester en l’état”.




Source

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %%%. . . * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . . . . .