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Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, menace directement Chypre


Des combats de rue appuyés par des bombardements israéliens meurtriers ont fait rage, ce mercredi 19 juin, dans le sud de la bande de Gaza, pendant que l’armée affirme se préparer à une possible offensive au Liban contre le mouvement islamiste Hezbollah.

Les infos à retenir :

⇒ Israël a approuvé “des plans opérationnels pour une offensive au Liban”

⇒ Les Etats-Unis réfutent les accusations israéliennes de blocage de livraisons d’armes

⇒ Les renseignements israéliens auraient eu connaissance d’un plan du Hamas visant à faire des otages

Le chef du Hezbollah menace Chypre

Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a menacé mercredi Chypre si l’île décidait d’ouvrir ses aéroports et ses bases à Israël en cas de guerre contre son mouvement. “L’ouverture des aéroports et des bases chypriotes à l’ennemi israélien pour cibler le Liban signifierait que le gouvernement chypriote est partie prenante de la guerre”, a-t-il affirmé dans un discours télévisé transmis en direct.

Hassan Nasrallah a aussi prévenu mercredi qu'”aucun lieu” en Israël ne serait épargné par les missiles de sa formation si les dirigeants israéliens mettaient à exécution leurs menaces d’attaquer le Liban.

Netanyahou souhaite continuer d’occuper les territoires palestiniens dans un “avenir prévisible”

Dans un entretien publié mercredi 19 juin dans Le Figaro, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a estimé que “l’État palestinien n’existe pas”, affirmant qu’Israël “devra garder le contrôle de la sécurité, du Jourdain à la mer” dans un “avenir prévisible”.

Questionné sur la création d’un État palestinien, le Premier ministre israélien a jugé que “les Palestiniens vivant dans les territoires contrôlés par eux […] devront avoir tous les pouvoirs pour se gouverner eux-mêmes, mais aucun pour nous menacer”. Benyamin Netanyahou a ainsi justifié l’occupation de la Cisjordanie palestinienne, estimant que “si nous abandonnions notre contrôle” sur ce territoire, “l’Iran s’en emparerait immédiatement”.

Egalement interrogé sur le plan de Joe Biden pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, il a répété que ce sont “les dirigeants du Hamas qui font obstacle à un accord”, estimant que l’exigence d’un “cessez-le-feu permanent […] laissera ces terroristes maîtres de Gaza”.

Israël aura ce dont il a besoin, répond Blinken à Netanyahou

Les Etats-Unis ont affiché leur incrédulité, mardi 18 juin, après des propos du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Le même jour, lors un discours à Tel Aviv, celui-ci a jugé “inconcevable” que l’administration Biden puisse retarder la livraison d’armes à Israël pour sa guerre à Gaza.

-“Comment est-il possible que les armes et les munitions que nous avons achetées avec notre argent tardent à arriver des Etats-Unis ?”, s’interrogeait mardi le Premier ministre israélien. “Nous ne savons vraiment pas de quoi il parle”, a répondu mardi la porte-parole de la MaisonBlanche, Karine Jean Pierre. À l’exception d’une “cargaison particulière de munitions […], il n’y a pas d’autres pauses. Aucune”, a-t-elle dit à la presse.

Un peu plus tôt, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait indiqué que les Etats-Unis “poursuivent l’examen” d’une livraison de bombes à Israël qui avait été suspendue par crainte qu’elles ne soient utilisées à Rafah, mais s’assurent qu’Israël a “ce dont il a besoin pour se défendre”.

Netanyahou va rencontrer des familles d’otages morts à Gaza

Benyamin Netanyahou a invité des proches d’otages tués dans la bande de Gaza à une réunion à sa résidence, ont indiqué plusieurs familles à l’AFP, mardi 18 juin, alors que les critiques se multiplient sur sa réponse à la crise des otages.

Le Premier ministre recevra une partie des familles ce jeudi et l’autre dimanche, selon des informations recueillies auprès de quatre familles. Lors d’un point presse, David Mencer, porte-parole du bureau du Premier ministre, a refusé de confirmer l’invitation.

“J’ai été invité à rencontrer le Premier ministre” a confirmé à l’AFP Sharon Sharabi, dont deux frères, Yossi et Eli Sharabi, ont été enlevés le 7 octobre du kibboutz Beeri, où ils vivaient. Il a précisé avoir l’intention de se rendre à cette invitation, le 23 juin. En février, l’armée lui avait annoncé que son frère Yossi avait été tué et que son corps était aux mains du Hamas.

Sur les 116 personnes toujours otages dans la bande de Gaza, 41 sont mortes, selon l’armée israélienne. Une membre de la famille d’un otage mort en captivité a déclaré à l’AFP, sous couvert d’anonymat, qu’elle avait décliné l’invitation.

Le renseignement israélien avait connaissance d’un plan visant à faire des otages

Selon une enquête diffusée mardi 18 juin par la radiotélévision publique israélienne Kan, le renseignement militaire israélien avait connaissance peu avant le 7 octobre d’un projet d’attaque du Hamas dont le but était de prendre plusieurs centaines d’otages en Israël.

Le média rapporte ainsi que l’unité 8200, chargée des écoutes, a rédigé le 19 septembre un rapport détaillant des entraînements d’unités d’élite du mouvement islamiste palestinien en vue de raids contre des positions militaires et des kibboutz dans le sud d’Israël. Soit moins de trois semaines avant que le Hamas ne lance son attaque dévastatrice du 7 octobre.

Les responsables du renseignement au sein du commandement militaire sud, chargé de la bande de Gaza, étaient au courant de ce rapport, a ajouté Kan, en citant des responsables anonymes de services de sécurité. D’après la radiotélévision, le mémo notait que le mouvement islamiste visait “200 à 250 otages”. Interrogé par l’AFP sur les révélations de ce média, un porte-parole militaire israélien a indiqué que l’armée “enquêtait sur les événements survenus le 7 octobre et sur ce qui les a précédés”.




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