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Législatives : 200 personnalités plaident pour un accord de désistement face au RN


Alors qu’une possible nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon en cas de victoire divise la gauche, le fondateur de La France insoumise a martelé ne pas être “concerné par cette bataille”. Il l’assure : “Je ne fais pas une carrière, tout cela est derrière moi”, ajoute-t-il, soutenant toutefois à nouveau “ne pas s’imposer” mais ne pas “s’éliminer” non plus. Cependant, l’ombre de cette figure politique devrait planer sur le premier grand débat des législatives de ce mardi soir.

Les infos à retenir

⇒ Attal, Bardella et Bompard s’affrontent sur TF1 à 21h

⇒ Mélenchon assure qu’il respectera le verdict des urnes si le RN a une majorité absolue

⇒ Délinquance des mineurs : Attal veut que l’excuse de minorité devienne “l’exception”

Attal, Bardella et Bompard s’affrontent sur TF1 à 21h

Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard vont s’affronter sur le plateau de TF1 mardi soir, alors que l’extrême droite caracole en tête des sondages à cinq jours du premier tour de législatives. Le Premier ministre, le président du Rassemblement national et le coordinateur de La France insoumise ont rendez-vous à 21H pour ce premier grand affrontement télévisé entre les trois blocs, dans la dernière ligne droite de cette campagne éclair.

C’est a priori Jordan Bardella qui a le plus à perdre durant cette soirée en “prime time”. Après son succès aux européennes, le RN domine les sondages de premier tour, à 36 % des intentions de vote selon l’Ifop, et peut caresser l’ambition d’une accession au pouvoir historique. Il devance la coalition de gauche Nouveau Front populaire (29,5 %) et le camp présidentiel (20,5 %).

200 personnalités pour un accord de désistement face au RN

Quelque 200 personnalités socialistes, écologistes et macronistes appellent mardi la droite, le centre et la gauche à “afficher clairement dès maintenant” qu’ils mettront en place un accord de désistement entre les deux tours des législatives contre le Rassemblement national.

Cet accord “devrait être affiché clairement dès maintenant, sans attendre le 30 juin (date du 1er tour, ndlr), par les responsables de toutes les forces démocratiques, qu’elles appartiennent au Nouveau Front populaire, à la majorité sortante ou à la droite républicaine”, estiment dans Le Monde les signataires parmi lesquels Olivier Faure, le patron du PS, Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, mais aussi Clément Beaune et Agnès Pannier-Runacher, ancien et actuelle ministres d’Emmanuel Macron.

“Nous mesurons combien ce choix est difficile compte tenu de l’importance des divergences” qui opposent les camps, poursuivent les signataires dans lesquels on retrouve l’ancien dirigeant de la CFDT Laurent Berger mais aucune personnalité de La France insoumise.

Jean-Luc Mélenchon assure n’être “candidat à rien”

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a affirmé lundi soir qu’il respecterait “par définition” le choix des Français si ces derniers venaient à donner une majorité absolue au Rassemblement national à l’issue des législatives anticipées. “Qui a peur du peuple souverain n’est pas un démocrate”, a expliqué le triple candidat à la présidentielle sur France 2.

“Après, ce sera à nous de bien nous assurer que le Rassemblement national respecte la République et ses principes fondamentaux”, a ajouté le fondateur de LFI, en mettant en garde contre la “chasse aux binationaux”, alors que le RN a annoncé qu’il voulait interdire “des emplois extrêmement sensibles” de l’appareil d’Etat aux personnes avec une double nationalité.

Sur ses ambitions pour le poste de Premier ministre, qui font couler tant d’encre à gauche, celui qui était candidat à Matignon en 2022 après son score de 22 % à la présidentielle a maintenu n’être “candidat à rien”.

Macron s’alarme d’un risque de “guerre civile”

Dans une nouvelle prise de parole fleuve, auprès du podcast “Génération Do It Yourself”, le président de la République ne mâche pas ses mots en direction du Rassemblement national et de La France insoumise. “La réponse de l’extrême droite” en matière d’insécurité : “parce qu’elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, c’est en ça qu’elle divise et qu’elle pousse à la guerre civile”, a-t-il lancé. Et en face, LFI propose “une forme de communautarisme”, “mais ça c’est aussi la guerre civile derrière”.

“Un président de la République ne devrait pas dire cela”, a répliqué Jordan Bardella, tandis que Jean-Luc Mélenchon accusait Emmanuel Macron d’être “toujours là pour mettre le feu”.

Attal durcit le ton

Gabriel Attal souhaite que l’excuse de minorité, principe juridique qui fait qu’un mineur est sanctionné moins sévèrement qu’un majeur, ne soit plus possible “par principe” et devienne “l’exception”. Le Premier ministre, également chef de la campagne du camp présidentiel aux élections législatives, avait mis en débat l’idée d’atténuer l’excuse de minorité, après des faits divers impliquant des mineurs qui avaient frappé l’opinion.

Après une série de consultations, il avait admis qu’il n’y avait “pas de consensus” mais souhaité “avancer pour cela”. Dans un entretien au Figaro mis en ligne lundi soir, il propose “de revoir l’excuse de minorité dans certains cas” : “Dans la réforme que je propose, il n’y aura plus d’excuse de minorité par principe, mais le juge pourra l’appliquer en le motivant”, détaille-t-il.

Des ONG critiquent les lacunes de la taxe sur les transactions financières

La taxe sur les transactions financières telle qu’appliquée par la France souffre d’un manque d’ambition et de zones d’ombre, critiquent plusieurs ONG dans un rapport publié à quelques jours des élections législatives, au moment où la coalition de gauche propose une réforme pour gonfler ses recettes.

“On a un super impôt qui pourrait rapporter énormément”, a relevé Gunther Capelle-Blancard, économiste et auteur d’un rapport sur le sujet, à l’occasion d’une conférence de presse menée avec plusieurs ONG dont Oxfam, Global Citizen, Action Santé Mondiale et ONE. Malgré cela, “on se rend compte que cette taxe rapporte beaucoup moins” qu’elle le pourrait, poursuit-il. La France a perçu 1,8 milliard d’euros issus de cette taxe en 2022, pour un volume de transactions sur les actions françaises évalué à 4 000 milliards d’euros selon le rapport.




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