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Euroapi va investir près de 400 millions d’euros, grâce à un coup de pouce de Sanofi


Une annonce qui fait l’effet d’un bol d’air pour Euroapi, producteur français de principes actifs pharmaceutiques. L’ancienne filiale de Sanofi, qui traverse depuis plusieurs mois des difficultés financières, a annoncé mercredi 26 juin que le grand groupe pharmaceutique allait le renflouer à hauteur de 200 millions d’euros. Le géant français, qui s’était séparé d’Euroapi en 2022, en est toujours le principal actionnaire à 29,77 %, selon zonebourse.

En parallèle de l’annonce de ce renflouement, le producteur de principes actifs a annoncé un plan d’investissement de 350 à 400 millions d’euros, “comprenant des augmentations de capacités pour les grosses molécules, la vitamine B12, les prostaglandines et les opiacés”.

4 à 11 % de baisse de ventes anticipée en 2024

En effet, comme nous l’écrivions dans L’Express en mai, le groupe dispose de savoir-faire “dans les anti-infectieux, les opiacés, les corticoïdes” et “assure être le premier fournisseur mondial de prostaglandines, qui entrent dans la composition des traitements de maux tels que les glaucomes et l’hypertension artérielle”. Il se targue aussi d’être “le seul fabricant occidental de vitamine B12 pour l’industrie pharmaceutique”.

Euroapi a néanmoins traversé plusieurs difficultés, à commencer par l’arrêt de la production sur son site de Brindisi en Italie, en raison de failles dans le contrôle qualité. Elle a également, dans le passé, identifié des faiblesses structurelles : portefeuille constitué de principes actifs insuffisamment différenciés, appareil productif surdimensionné et utilisé en moyenne à 30 à 60 % de sa capacité.

La marque anticipe ainsi une baisse de ses ventes “comprise entre 4 et 11 %” en 2024, bien que sa performance pourrait être légèrement revue à la hausse à partir du troisième trimestre.

Le laboratoire français a également annoncé dans son communiqué la reprise de la production et des livraisons depuis l’usine de Brindisi, bien qu’à long terme, elle doive se défaire de ce site et de celui de Haverhill (Royaume-Uni), avant la fin de l’année 2027.

550 emplois en moins

Malgré une légère amélioration de la santé économique du laboratoire français, celui-ci se prépare tout de même à une réduction d’effectifs de 550 personnes, toutes branches confondues. Ces suppressions d’emploi devraient néanmoins moins pénaliser les sites français, le directeur d’Euroapi Ludwig de Mot, cité par Le Figaro, ayant fait part de son intention de faire des sites de Vertolaye et d’Elboeuf des “flagship”, c’est-à-dire des fleurons de la production du laboratoire : “L’impact des suppressions de postes y sera très limité.”

Euroapi estime le coût de sa restructuration entre 110 et 120 millions d’euros entre 2024 et 2027. Le laboratoire veut maintenant atteindre un “objectif de 75 à 80 millions d’euros de Core EBITDA [NDLR : ou BAIIDA, en français] supplémentaire par an d’ici à la fin 2027”, c’est-à-dire avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement.




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