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Decathlon, Fnac, Carrefour… Pourquoi les entreprises se convertissent au “saveback”


Dépenser plus pour épargner plus : voilà un curieux concept sur lequel misent certains acteurs pour inciter les Français, en particulier les jeunes, à investir. Grâce à l’acquisition en mai dernier de la société Salva, qui propose des cartes prépayées, la mutuelle Garance compte ainsi lancer cet été un dispositif de cagnottage – ou cashback – venant alimenter un plan d’épargne retraite (PER). “Nous voulons démocratiser l’accès à l’épargne et ce dispositif va permettre de financer la retraite supplémentaire grâce au cagnottage de la consommation”, explique Charles Besnard, directeur marketing chez Garance.

En pratique, tous les achats réalisés via la carte auprès d’un millier d’enseignes partenaires permettront de récupérer quelques pourcents du montant dépensé, reversés par le commerçant. Ainsi la Fnac rétrocède 3,5 % des achats effectués, Decathlon 4 %, Carrefour 5 %… L’équivalent de 1 % sera prélevé pour financer les coûts du dispositif. L’originalité réside dans le fait que la carte sera adossée à un PER, qui sera ouvert dès que la cagnotte aura atteint le palier des 250 euros. “Le client sera alors invité à entrer dans la démarche de souscription d’un PER, adossé à une gestion pilotée”, précise Charles Besnard. Le contrat se présente comme une déclinaison du PER Garance Vivacité, avec des frais de versement réduits.

Une première étape, prélude à d’autres produits

Le concept a également séduit le courtier allemand Trade Republic, qui propose depuis le début de l’année à ses clients européens une carte Visa associée à un système de “saveback”. “Nous avons adapté le système du cashback à notre mission qui est d’aider les gens à investir leur épargne”, relate Vincent Grard, responsable France de la start-up.

A la différence de Garance, la cagnotte n’est pas constituée par les versements des commerçants partenaires mais par Trade Republic, qui finance à hauteur de 1 % toutes les dépenses réalisées avec la carte. “Chaque début de mois, nous prenons le montant épargné, dans la limite de 15 euros par mois, et nous l’investissons dans un actif que le client a choisi”, indique Vincent Grard. Ce peut être un fonds indiciel coté, une action ou un autre support. La contrainte : être déjà client de la plateforme, c’est-à-dire posséder au moins un plan d’épargne, abondé de 50 euros minimum. Pour ces deux acteurs, l’objectif vise à permettre aux consommateurs de mettre le pied à l’étrier de l’épargne, pour ensuite les équiper d’autres produits dans la durée.




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