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JO 2024 : ces avantages très originaux promis à certains médaillés


Quoi de mieux pour célébrer une médaille olympique reçue aux JO de Paris 2024 ? Un diamant ? Des tickets de métro à vie ? Une voiture ? Une parcelle de terre ? Outre la gloire éternelle pour les champions, les pays – et parfois les sponsors – se réservent le droit de leur offrir un présent… plus ou moins insolite.

Beaucoup font dans l’élémentaire et versent une prime aux médaillés. Comme la France, qui débourse 80 000 euros pour un athlète ayant remporté l’or, 40 000 euros pour l’argent et 20 000 euros pour le bronze. La fédération internationale d’athlétisme a par ailleurs annoncé qu’elle versera, elle aussi, une prime de 50 000 dollars aux 48 athlètes médaillés à l’issue de cette olympiade. Mais d’autres pays promettent des récompenses et des avantages en nature à leurs athlètes. Parfois très insolites.

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Accueillir les JO fait-il augmenter les chances de médailles ? A L’Express, on a regardé les résultats des pays qui ont récemment organisé les jeux et c’est plutôt encourageant pour la France. #jo2024 #jeuxolympiqueparis2024 #apprendresurtiktok #sinformersurtiktok

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Des récompenses politiques

La Corée du Sud, toujours en guerre avec son voisin du Nord, a ainsi décidé que tous ses médaillés olympiques seraient exemptés de service militaire, pourtant obligatoire pour tous les hommes et d’une durée de 18 mois minimum. Les six archers sud-coréens, qui avaient remporté quatre des cinq médailles d’or en jeu dans la discipline à Tokyo, en 2021, avaient aussi reçu des voitures de leur sponsor, le constructeur Hyundai. Au Mexique aussi, le geste envers les athlètes olympiques médaillés s’avère éminemment politique et symbolique. Les médaillés mexicains recevront ainsi une somme d’argent financée, de manière originale, grâce à des fonds confisqués par le ministère de la Justice des Etats-Unis à un homme politique mexicain accusé de blanchiment d’argent, a annoncé le président Andrés Manuel Lopez Obrador.

Des cas loin d’être isolés. Il y a trois ans, après sa victoire aux JO de Tokyo, l’haltérophile Hidilyn Diaz, qui avait donné à son pays, les Philippines, sa première médaille d’or de l’histoire, avait, elle, reçu une promotion militaire, en obtenant le grade sergente-cheffe dans l’armée.

Médaillés d’or en escrime cette semaine, les Hongkongais Cheung Ka Long et Vivian Kong Man Wai ont reçu des tickets de métro à vie de la part du gouvernement local, comme les autres sportifs primés. La chaîne de salles de sport “Pure” offre également des adhésions à durée indéfinie aux 35 olympiens de la métropole afin qu’ils puissent, à l’avenir, “représenter Hong Kong à leur meilleur niveau”.

Aux récompenses plus ostentatoires

Côté polonais, c’est un véritable pactole qui attend les hypothétiques médaillés d’or de la délégation. Le comité olympique national a promis une prime de l’ordre de 58 000 euros, un diamant, un appartement deux pièces, un tableau et un bon pour des vacances. “Je voulais que nos athlètes […] soient traités d’une manière spéciale, unique”, a déclaré récemment Radosław Piesiewicz, le président du Comité olympique polonais.

Les athlètes colombiens médaillés d’or, devraient, eux, recevoir une prime équivalente à 240 salaires minimums, soit 72 000 euros. La compagnie aérienne Avianca a également annoncé leur attribuer 100 000 miles pour une médaille d’or, 50 000 pour une en argent et 30 000 pour celle en bronze. Une récompense plutôt répandue. Champion olympique en javelot à Tokyo, l’Indien Neeraj Chopra s’était vu promettre des vols gratuits et illimités pendant un an par la compagnie aérienne IndiGo.

Les athlètes irakiens qualifiés aux JO-2024 ont reçu une parcelle de terre ainsi qu’un versement de quelque 6 600 euros, d’après le Comité olympique national. Ils bénéficieront aussi d’un traitement mensuel de 400 000 dinars (275 euros) du gouvernement. L’haltérophile Ali Ammar Yasser a reçu une voiture et une parcelle après sa qualification. Le Comité lui a aussi promis un million de dollars (916 euros) s’il décrochait le bronze. Ces récompenses insolites de la part des États, des comités olympiques ou d’entreprises privées, n’ont cependant rien de nouveau : elles se répètent à chaque olympiade.





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