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Mpox : ces pays touchés par la nouvelle souche du virus


Dopé par le nouveau variant Clade 1b, plus contagieux que le Clade 2, l’épidémie de Mpox (autrefois appelé “variole du singe”) continue de gagner du terrain. Depuis le décret instituant l’état d’urgence de santé publique pris par l’OMS le 14 août dernier, de nouveaux cas ont été détectés dans le monde. L’Express a effectué un tour d’horizon des pays dans lesquels des infections par la souche africaine ont été confirmées.

Les pays d’Afrique centrale sont les plus concernés. 18 737 cas suspectés ou confirmés de Mpox ont été répertoriés depuis le début de l’année en Afrique, dont 1 200 en une semaine, a affirmé, samedi 17 août, l’agence de santé de l’Union africaine (Africa CDC). Ainsi, plus de cas ont déjà été recensés en quelques mois que durant toute l’année 2023 (14 838), toujours selon l’Africa CDC.

Des foyers en RDC, au Burundi ou au Kenya

Ce jeudi 22 août, le ministère de la Santé du Burundi a annoncé avoir enregistré 171 cas confirmés de virus Mpox. “Jusqu’à hier soir (mercredi 21 août), nous avions déjà un cumul de 171 cas positifs confirmés, dont 137 encore actifs dans au moins 26 des 49 districts sanitaires que compte notre pays”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère, Polycarpe Ndayikeza, précisant qu’aucun décès lié au virus n’était survenu.

À rebours de la République démocratique du Congo, épicentre de l’épidémie, qui comptait au 15 août dernier 548 décès pour 15 664 cas potentiels de Mpox. Des foyers ont également été signalés au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. Nairobi et Kampala ont notamment annoncé avoir renforcé leur processus de dépistage à la frontière.

L’Asie orientale touchée

En dehors du continent africain, des cas de Mpox ont été diagnostiqués en Asie du Sud et en Asie orientale. Aux Philippines, par exemple, où un homme de 33 ans, qui n’a pas voyagé en dehors du pays, a contracté le virus. Les autorités sanitaires attendent toutefois les résultats du séquençage pour déterminer s’il s’agit d’un cas de sous-type Clade 1b.

Au Pakistan, un cas de Mpox avait été détecté la semaine dernière. Mais les tests réalisés ont révélé qu’il s’agissait de la souche de l’ancien variant du sous-type Clade 2, moins transmissible. À l’inverse, la Thaïlande a confirmé ce jeudi que le cas de Mpox détecté sur son territoire cette semaine chez un voyageur en provenance d’Afrique venait bien de la souche africaine responsable de l’épidémie actuelle.

L’Europe largement épargné… pour le moment

Pour l’heure, un seul cas de sous-type Clade 1b a été recensé sur le Vieux continent. Le patient infecté a été confirmé le 15 août dernier en Suède, faisant alors du royaume le premier pays non-africain à avoir enregistré un cas de sous-type Clade 1b le 15 août.

Si aucune contamination n’a pour l’instant été déclarée en France, la prudence est de mise. Tout en promettant d’envoyer 100 000 doses de vaccins aux pays les plus touchés, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a annoncé l’ouverture de 232 sites de vaccination. La veille, l’Institut Pasteur s’est dit prêt à “tester et à vacciner les patients à la demande des autorités” françaises. Dans son dernier avis datant de janvier 2023, la HAS recommandait la vaccination uniquement pour les personnes ayant été en contact avec des malades si les cas demeuraient “isolés ou dispersés”.




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