“L’auteur supposé de l’incendie criminel de la synagogue a été interpellé. Merci aux effectifs des forces de l’ordre, et principalement du RAID, qui sont intervenus avec beaucoup de professionnalisme malgré ses coups de feu,” a écrit Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, sur le réseau social X samedi soir.
Trois autres personnes, dont deux de l’entourage de l’assaillant présumé, ont été également arrêtées et placées en garde à vue, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat) dans la nuit de samedi à dimanche. Lors de son interpellation par les policiers, notamment ceux du Raid, samedi soir vers 23 h 30 à Nîmes, le principal suspect “a ouvert le feu sur la colonne d’intervention, qui a riposté”, a relaté le Pnat, précisant qu’il a “été blessé au visage”.
Une “attaque antisémite”
Le suspect, un homme qui a agi à visage découvert et dont les actes avaient été captés par des caméras de vidéosurveillance, avait attaqué tôt samedi 24 août une synagogue à La Grande-Motte, station balnéaire bondée l’été et proche de Montpellier, déclenchant plusieurs départs de feu mais sans faire de victimes. Seul un policier municipal intervenant pour ces départs d’incendie avait été légèrement blessé par le souffle de l’explosion d’une bonbonne de gaz.
Le suspect portait un drapeau palestinien à la ceinture, dont dépassait ce qui semblait être la crosse d’une arme de poing, selon une image tirée de la vidéosurveillance et authentifiée par l’AFP. Il avait réussi à prendre la fuite à pied. Le parquet national antiterroriste s’était rapidement saisi de l’affaire et le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, accompagné de Gérald Darmanin, s’était rendu sur les lieux samedi en fin d’après-midi.
Le locataire de Matignon avait dénoncé une “attaque antisémite”, assurant que près de 200 policiers et gendarmes étaient lancés sur les traces de l’assaillant présumé, dont la cavale n’aura finalement duré qu’un peu plus de 12 heures.
Source