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Meilleures ventes de livres : ces auteurs qui tirent leur épingle du jeu en cette rentrée littéraire

La plupart des romanciers reconnus étant maintenant sur la ligne de départ, les jeux peuvent commencer. Avec une règle immuable, une fois installé, occuper le terrain. Albin Michel l’a bien compris qui, dès le départ fulgurant de Mélissa Da Costa, bizarrement programmé le 14 août, en pleine rentrée littéraire, ce qui hérisse certains éditeurs, a effectué deux nouvelles impressions de 30 000 unités après un tirage initial de 180 000 exemplaires.

Le 33e roman d’Amélie Nothomb a bénéficié, lui, dès l’origine d’un tirage de 200 000 exemplaires. Juste récompense pour la corne d’abondance de cette même maison Albin Michel. Pas de réelle surprise, si ce n’est que la presse pour la reine Amélie se fait un peu attendre (à date, soit le 29 août).

Lui, les médias l’ont totalement occulté, mais Yasmina Khadra dispose d’un tel fan-club que son Cœur-d’amande se place directement au 21e rang des meilleures ventes. La véritable sensation vient du 2e roman “rwandais”, Jacaranda, du rappeur Gaël Faye, l’auteur du fameux Petit pays, qui occupe le terrain des librairies comme celui des médias. Son éditeur, Grasset, prend la balle au bond et annonce un tirage total de 170 000 exemplaires. De quoi alimenter les rayons…

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La polémique Aurélien Bellanger

Autre gagnante de ce premier round (ventes au 25 août, selon Edistat), Maylis de Kerangal, dont le Jour de ressac “havrais” est porté aux nues par une presse imposante, de La Tribune (avec Edouard Philippe en tresseur de louanges) à Télérama en passant par Le Nouvel Obs – elle fut même épargnée par les “catcheurs” du Masque et la Plume du 25 août. Egalement sous les projecteurs, Kamel Daoud et Alice Zeniter (avec une presse mitigée), Olivier Guez, Jérôme Ferrari, Abel Quentin, Colm Toibin, Sandrine Collette, Arturo Pérez-Reverte et Nathan Hill tirent leur épingle du jeu. Manquent à l’appel, pour l’heure, et qui rongent leurs freins, quelques auteurs stars comme Emma Becker, Carole Martinez, Philippe Jaenada, Grégoire Bouilllier, et, grands oubliés de la presse, Claudie Gallay, Yann Queffélec ou encore Yves Ravey.

On a gardé le meilleur pour la fin, “la” polémique de cette rentrée, Les Derniers Jours du Parti Socialiste (Seuil). Avec un titre pareil et une thématique sulfureuse – quelques ex-socialistes transforment la France en pays islamophobe et autoritaire -, Aurélien Bellanger a réussi son coup si tel était son but. Ainsi a-t-il, entre autres, déchaîné le courroux du philosophe Raphaël Enthoven, qui est l’un des personnages principaux aux côtés de Michel Onfray, de Laurent Bouvet, de Rachel Khan ou encore de Caroline Fourest.




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