A deux mois de la présidentielle américaine, on part cette semaine à la rencontre de cinq “losers” historiques des élections en compagnie de Françoise Coste, professeure de civilisation américaine à l’Université Toulouse-Jean Jaurès. Dans ce quatrième épisode, La Loupe s’intéresse à Gerald Ford, un perdant devenu président malgré lui.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Mathias Penguilly (écriture et montage), et Jules Krot (réalisation).
Crédits : CBS News, CNN, C-Span, The History Channel, HuffPost, la Maison-Blanche, Paramount, Le Parisien, PBS NewHour
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : “Sous mon administration, il n’y aura jamaisde domination soviétique sur les pays d’Europe de l’Est”. Cette petite phrase, prononcée au détour d’un discours au milieu des années 70, va devenir une gaffe monumentale pour plusieurs raisons. La première : à cette époque, tous les pays d’Europe de l’Est sont déjà des satellites de l’URSS, gouvernés par des régimes communistes. La seconde : celui qui la prononce est déjà aux commandes depuis presque deux ans.
C’est peut-être l’un des présidents américains les plus méconnus aujourd’hui : il s’appelle Gerald Ford. C’est un républicain, il a gouverné les Etats-Unis de 1974 à 1976. Et depuis le début de la campagne cette année-là, Ford accumule les maladresses et les erreurs d’analyses. Des erreurs qui vont lui coûter cher.
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