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Gilbert Portanier, le céramiste qui a le vent en poupe


Le design des années 1950-1960, réhabilité par les grands décorateurs d’intérieur, est de plus en plus tendance, notamment les céramiques de Vallauris qui, sous l’impulsion de Picasso, connurent à l’époque un succès phénoménal. Dans son sillage, de nombreux artistes s’installèrent dans cette commune du sud de la France. Parmi eux, certains sont bien connus des amateurs, comme Georges Jouve, Roger Capron, Jean Lurçat, Pol Chambost ou Jacques et Dani Ruelland.

En toute logique, leur cote est assez soutenue, les belles pièces pouvant facilement atteindre 5 000 euros et même dépasser 10 000 euros. D’autres créateurs sont plus abordables, sans rien enlever à la qualité de leurs œuvres. C’est le cas de Gilbert Portanier (1926-2023). Architecte de formation, il rencontre Picasso à Vallauris en 1948 et découvre l’univers de la céramique.

A partir de 1 000 euros

Ses productions aux coloris délicats, dotées de formes et de motifs très variés, sont très représentatives de cette époque. Le 5 octobre, la maison de ventes Pichon & Noudel-Deniau de Cannes propose aux enchères 193 pièces inédites réalisées entre 1950 et 1984 par l’artiste et provenant directement de son atelier. Les plus beaux lots, ceux réalisés dans les années 1950-1960, sont estimés entre 1 000 et 4 000 euros.

Compte tenu de l‘importance de Portanier aux yeux de spécialistes du design comme Pierre Staudenmeyer, les prix sont raisonnables. Sa cote devrait vite grimper. A défaut d’acheter à Cannes ou par Internet lors de cette adjudication, il sera pertinent de suivre les ventes futures de ses céramiques pour les acquérir à bon compte.




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