Le président américain Joe Biden a annoncé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d’un appel ce mercredi 16 octobre, une nouvelle aide militaire de Washington à Kiev évaluée à 425 millions de dollars et qui comprend notamment “des capacités de défense antiaérienne supplémentaires”.
“Pour répondre aux besoins urgents de l’Ukraine” dans sa guerre contre la Russie, les Etats-Unis fourniront à l’Ukraine dans les prochains mois “des centaines d’intercepteurs de défense antiaérienne, des dizaines de systèmes tactiques de défense antiaérienne, des systèmes supplémentaires d’artillerie, d’importantes quantités de munitions, des centaines de véhicules blindés de transport de troupes, et des véhicules de combat d’infanterie, et des milliers de véhicules blindés supplémentaires”, indique la Maison-Blanche dans un communiqué.
L’Ukraine, en manque critique d’hommes et de ressources pour tenir sur le front de l’Est où la Russie grignote progressivement du terrain, espère une fin de la guerre dans le courant de l’année 2025, mais continue de voir ses villes et ses infrastructures énergétiques pilonnées par Moscou.
Le “plan de victoire” de Zelensky
Cette annonce intervient alors que le “plan de victoire”, dévoilé mercredi par Volodymyr Zelensky, est à l’agenda des discussions de la réunion ministérielle de l’Otan qui débute ce jeudi à Bruxelles.
Après des mois de préparation en secret et une tournée européenne express, le président ukrainien a présenté son projet, insistant sur le fait que la Russie devait “perdre la guerre” qu’elle a déclenchée en février 2022. “Il ne peut y avoir de’gel’ (du front). Il ne peut y avoir d’échange concernant le territoire de l’Ukraine ou sa souveraineté”, a-t-il martelé, appelant une nouvelle fois les Occidentaux à l’inviter dans l’Otan.
“Je ne peux, aujourd’hui, dire exactement quelle sera la voie, mais je suis absolument certain que, à l’avenir, l’Ukraine nous rejoindra”, a déclaré le chef de l’Otan, interrogé sur ce point. Moscou a, de son côté, accusé Volodymyr Zelensky de “pousser” l’Otan à “entrer en conflit direct” avec la Russie.
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